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DES PROPRIÉTÉS DE L'ACIER.
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THÉORIE. CELLULAIRE
coloration. En revanche, d'abondants flocons brun noir (*)
nagent dans la liqueur et se transforment progressivement en une matière gélatineuse d'un brun plus clair, semblable à celle que donne l'acier trempé, mais beaucoup plus volumineuse. Si l'on filtre les précipités indissous à- froid et qu'on les
traite à 100° par une nouvelle quantité d'acide azotique de densité 1,20 (25"), tous deux se dissolvent sans dégagement sensible de gaz et donnent des liqueurs brunes inégalement colorées, l'intensité des colorations paraissant en rapport avec le volume des résidus attaqués. Chauffons maintenant à 100° les premières liqueurs brunes dont nous avons séparé par filtration la partie insoluble ; toutes deux pâlissent avec dégagement de gaz ; mais la solution de l'acier trempé pâlit relativement beauf.-
coup plus que celle de l'acier naturel ; la production des gaz y est plus tumultueuse et y parait plus abondante. Si, au lieu de maintenir d'abord les fioles dans l'eau fraîche, on les chauffait immédiatement à 100°, les phénomènes se succéderaient les mêmes et dans le même ordre, mais plus rapidement. (I) Fixons les idées par quelques chiffres pris au hasard parmi beaucoup d'autres. Soit un acier à 0,85 de carbone p. 100;
Soit t1 les liqueurs colorées prises immédiatement après la dissolution du fer métallique et du carbone de (*) Ces flocons, filtrés aussitôt après la dissolution du carbone de trempe et séchés à 1000, ont donné à l'analyse Carbone. Eau Fer Oxygène et azote
14,59 92,50 8,05 24,86
100,00
lis deviennent transparents et gélatineux en perdant leur fer.
trempe et séparées par filtration de la substance P insoluble à froid ;
Soit L, les liqueurs colorées obtenues par la reprise à 100° des résidus P (*).
Toutes les solutions étant ramenées au volume normal
de 50 centimètres cubes et comparées aux types, on trouve Teneur apparente en carbone
pour 100 d'acier. Acier naturel.
L, (attaque en 2 minutes à 1000) . L, (attaque en 20 minutes à 1000).
.
0,56 0,56
1
'12
Acier tremper).
°'° 0,2611 117
Si l'on compare de nouveau aux types les solutions L, et L après 45°1 et 11145m de chauffage à 100°, on ne trouve plus que, après 45 minutes L, (fort dégagement de gaz). . . L, (pas de dégagement de gaz) .
. .
.
.
0'28 0 78
0 39
0,63
0,50
0:24
0,21 0,45 0,69
0,30 0:18 0,48
après 1b45' L, (léger dégagement de gaz). .
. .
L2 (pas de dégagement de gaz)
.
.
.
Dans les conditions normales des essais Eggertz, on avait 0,81
0,41
Ainsi, aussitôt après l'attaque complète, l'acier naturel
et l'acier trempé donnent des colorations totales très voisinés (1,12 et 1,17). C'est par le chauffage ultérieur des liqueurs L, que les différences s'accentuent, les liqueurs L, ne s'affaiblissant que peu et régulièrement. (*) Quand l'attaque est faite à 15° cent. par de l'acide à 120 B., ou à 0° par l'acide normal à 240 B., les liqueurs L2 deviennent verdâtres. ("*) Les éCh an tillons soumis à la trempe avaient été laminés au
préalable en tôle de 1 millimètre d'épaisseur ; on obtiendrait des chiffres très différents à l'intérieur de barrettes épaisses.