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THÉORIE CELLULAIRE
En outre, elles précisent, par des caractères d'une assez grande netteté, la distinction déjà faite entre le carbone de trempe et le carbone de recuit.
Nous avons même réussi à trouver des composés du carbone qui se comportent, en présence de l'acide azotique, comme les deux variétés du carbone des aciers. L'un est le carbure de fer obtenu par la calcination du ferrocyanure d'ammonium; l'autre, le charbon de sucre préparé à température modérée (*). Le premier se conduit comme les carbures de l'acier (carbone de recuit); il est attaqué avec formation de matière brune gélatineuse presque insoluble dans l'acide froid de densité 1,20. Le charbon de sucre se dissout au contraire à la façon du carbone de trempe (sauf les portions trop chauffées),
et la solution brune se décolore en partie à 100°, avec dégagement de gaz. Mais nous ne voulons pas insister sur des coïncidences peut-être fortuites ; ce sont des termes de comparaison que nous avons cherchés et obtenus.
DES PROPRIÉTÉS DE L'ACIER.
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être y arriverait-on en divisant par une matière inerte le résidu combustible. Nous avons cherché encore si les hydrates de carbone forméS pendant la dissolution des aciers dans le chlorure double de cuivre et d'ammonium ne présenteraient pas
une composition différente, suivant qu'ils proviennent d'acier trempé ou d'acier naturel : MM. Schützenberger et Bourgeois (*) ont donné la formule .C", 31-P0 pour l'hydrate extrait d'une fonte blanche de Suède ; M. Zaboudsky (') a trouvé que le rapport entre le carbone et l'eau variait suivant les produits essayés : on pouvait es'pérer que les divergences s'expliqueraient, comme celles de la méthode Eggertz, grâce au carbone de trempe. Cependant nous n'avons rien trouvé de concluant le même acier, trempé et recuit, fournit des produits quel:
que peu dissemblables, mais dont la composition est trop voisine pour que les différences constatées soient bien
certaines, quand il s'agit de corps hygroscopiques et qu'on amène difficilement à un état d'hydratation bien défini.
Le carbone isolé des aciers par le D. Essais divers. bichlorure de mercure (méthode Boussingault) ne brûle pas toujours d'une façon continue ; la combustion, commencée à une température déterminée, peut s'arrêter:et ne reprendre qu'à une température plus haute : le carbone
E. Conclusions. Les expériences que nous venons de décrire ou de rappeler nous conduisent toutes à cette conclusion, que, dans les fers carburés, le carbone
des aciers trempés semble s'allumer avant celui des aciers recuits. Mais c'est là une simple indication qui demande à être confirmée ; il est très difficile, en pratique, de régler des combustions aussi délicates :peut-
1° Le carbone réellement combiné au fer ou carbone de recuit, ainsi nommé parce qu'il domine dans l'acier recuit où il constitue le ciment; 2° Le carbone de trempe, dissous probablement dans le fer, en relations peut-être avec l'hydrogène occlus, mais non combiné au fer, dominant dans les régions
position chimique analogue. Ainsi se trouvent justifiées les précautions empiriques indiquées par M. Deshayes. (*) On arrête la calcination quand la masse charbonneuse a cessé d'être partiellement soluble dans l'eau.
généralement appelé « combiné » forme deux variétés distinctes
(*) Comptes rendus, t. LXXX, p. 911. (**) Bulletin de la Société chimique, t. XLI, p. 424. Tonie VIII, 1885.
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