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DES PROPRIÉTÉS DE L'ACIER.
THÉORIE CELLULLAIRE
théoriquement du moins, concevoir un réactif qui attaquerait le fer modifié par la trempe et n'aurait pas d'action sur le fer recuit. On admet généralement que, dans (g) Structure.
l'acier, la trempe fait passer le fer à l'état amorphe et Tchernoff prête à cette opinion l'appui de sa haute autorité. Il est au moins certain que la trempe vive de l'acier en fait disparaître les cellules composées ; pourtant, les fontes spéculaires , manganésées ou non, bien que trempées en coquille et d'une extrême dureté, sont évidemment cristallisées : la question ne nous paraît pas complètement résolue. Nous pouvons maintenant définir, D. Conclusions. avec quelque précision, les caractères distinctifs du fer et du fer Quand le fer passe de la variété a à la variété (3, Il absorbe de la chaleur ; Sa malléabilité diminue énormément; Sa densité diminue; Son coefficient de dilatation augmente (?); Ses constantes thermoélectriques diminuent ; Sa conductibilité électrique diminue ; Ses réactions chimiques deviennent plus énergiques. Le fer passe plus ou moins complètement de la variété a à la variété [3:
1° Par tout martelage ou toute pression produisant une déformation permanente à une température inférieure au rouge sombre
2° Par le refroidissement rapide, à partir d'une température supérieure au rouge sombre, mais seulement en présence du carbone et de quelques autres corps (manganèse, tungstène) qui produisent, soit directement, soit par une action secondaire sur le carbone, des effets analogues sur les propriétés de l'acier;
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Réciproquement, le fer revient par le recuit de l'état [3 a., et cela d'autant plus complètement que la
à l'état
durée du recuit est plus longue et sa. température plus élevée.
Il est presque inutile d'ajouter que ces transformations, comme toutes celles du même ordre, doivent tendre, dans chaque cas particulier, vers un équilibre défini.
§ 2.
Fer, carbone et silicium.
La combinaison « fer, carbone et silicium » n'est pratiquement réalisée que dans certaines fontes au bois et
les aciers au creuset qui en dérivent ; encore la proportion du silicium est-elle assez faible dans ces derniers. On sait que le silicium, dès qu'il atteint un certain minimum variable d'ailleurs avec les conditions du refroi-
dissement (soit 0,75 p. 100 environ pour des gueuses moyennes coulées en coquille), détermine dans les fontes
un dépôt de graphite qui s'ajoute naturellement au ciment. La formation du graphite suppose l'existence, dans le métal fondu, de carbone libre qui a pu prendre un état moléculaire particulier ; le silicium nous apparaît donc comme déplaçant le carbone de ses combinaisons avec le fer ou, ce qui revient au même, s'opposant à la formation de ces combinaisons. Réciproquement, dans le convertisseur Bessemer et le four à puddler, le graphite disparaît à mesure que se fait l'oxydation du silicium. Ceci est conforme aux données thermochimiques ; car MM. Troost et Hautefeuille .ont trouvé que le silicium et le fer forment une association peu stable (*), il est vrai, mais exothermique, tandis que celle du fer avec le carbone serait endothermique. (*) Comptes rendus, ',XXXI, 264. Tome VIII, 1885.