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ÉTUDE SUR LES EAUX MINÉRALES
DE CIATEL-GUYON.
rages avait une influence beaucoup moins sensible sur les débits des sources Gubler et Champagne, et il suffisait, pour rendre à ces sources leur activité habituelle, de supprimer cet écoulement en fermant les tubes au
couvert, n'ayant pu les suivre dans leur entier, nous ne nous arrêterons qu'a ceux exécutés sous notre direction pour recueillir les eaux jaillissant par les cinq premiers
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moyen de bouchons.
Ces premiers résultats acquis, nous fîmes percer, à 8 mètres environ en amont de cette première ligne de fo; rage et en aval des sources Gubler et Champagne, deux nouveaux trous de barre à mine qui donnèrent également issue à des eaux minérales. Ces forages ayant été tubés comme les premiers, il fut possible de constater que les eaux minérales s'élevaient dans ces tubes au même niveau que dans les premiers, ce qui permit de conclure que tous ces forages pénétraient dans le filon qui alimentait les sources Gubler et Champagne. C'est ce que mit définitivement en évidence une tran-
chée exécutée dans l'alignement de ces deux derniers forages, soit à peu près dans la direction N. 14°E., et qui, en recoupant le filon en question sur une longueur de 10 mètres, mit presque complètement à sec les deux
forages, et qui nous paraissent pouvoir servir de type aux
captages des eaux minérales gazeuses de même allure que celles de Châtel-Guyon.
Ayant fait dresser, à la pointe, la roche sur une zone de On',30 environ de chaque côté des forages, nous les finies recouvrir au moyen d'une demi-conduite cylindrique en plomb de 6 mètres de longueur et de 0'n,40 de diamètre (voir fig. 2 et 3, Pl. Y). Les bords inférieurs de cette conduite étaient repliés horizontalement afin de pouvoir être bien appliqués sur la roche. De plus, pour
l'assujettir, nous eûmes recours à des colliers en fer l'embrassant par-dessus et maintenus en place, par des écrous vissés sur des crampons scellés dans le rocher. Sur cette conduite et au droit de chaque forage, furent établies des tubulures verticales surmontées de plaques Pleines mobiles et reliées entre elles par une conduite en
sources Gubler -et Champagne. Quant au filon il se pré-
plomb de 0'11,027 de diamètre intérieur.; Enfin, le tout fut surmonté d'un massif de béton de ciment de 2 mètres de
senta dans cette tranchée sous la forme d'une fissure ondulée à peu près horizontale dans son ensemble et
manière à laisser apparentes les plaques Aines des
située, en moyenne, à 1 mètre en contre-bas de la surface de la roche recouverte, en ce point, par un dépôt d'alluvions granitiques d'environ 0rn,60 d'épaisseur, surmonté lui-même d'une couche de terre de 1 mètre. Cette fissure offrait des largeurs très variables, comprises entre quelques millimètres et 2 à 3 centimètres. Elle était généralement tapissée d'une légère couche d'aragonite qui, eu certains points, prenait assez d'épaisseur pour l'obstruer complètement.
En ce qui concerne les Type de captage essayé.. procédés suivis pour réunir les eaux ainsi mises à dé-
largeur avec revêtement en maçonnerie appareillée de tubulures. On comprend facilement que, grâce à ces dispositions,
le dégagement de l'eau et du gaz par chaque trou de forage se fait avec la plus grande liberté et que, à l'aide de la conduite en plomb reliant les tubulures, les gaz en excès .et non dissous dans l'eau peuvent se rendre, sans passer par la conduite de captage, dans le réservoir servant à l'emmagasinement des eaux minérales, et cela sans gêner l'écoulement de ces dernières et sans produire de coups de bélier désastreux pour les ouvrages. Il convient enfin de remarquer qu'avec des plaques pleines mobiles disposées au-dessus des forages, il est