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ÉTUDE SUR LES EAUX MINÉRALES
DE CHATEL-GUYON.
toujours possible de venir les dégager des dépôts calcaires qui pourraient tendre à les obstruer. Le même système a été suivi pour capter les eaux se faisant jour dans les fouilles exécutées sur la rive droite
fut conduit également jusqu'à la partie inférieure de la
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du Sardou pour le hangar de l'embouteillage, vis-à-vis du captage dont nous venons de nous occuper, et a permis de vérifier, à nouveau, l'exactitude de la circulation des eaux minérales suivant des filons d'une certaine étendue. Toutefois l'alignement adopté pour ces derniers forages,
d'après l'examen des emplacements des émergences mises à jour, a été une ligne orientée N. 104°E., c'est-àdire une perpendiculaire au premier alignement suivi.
Réglage de l'émission des eaux minérales. Les eaux et les gaz provenant d'un captage se trouvant réunis, comme nous venons de le dire, dans un réservoir d'emmagasinement, il nous reste à montrer comment il
peut en être fait usage, et pour cela nous citerons les dispositions que 'nous avons appliquées à la buvette de l'établissement thermal. Comme nous l'avons vu plus haut, les eaux de la source Deval qui alimentent la vasque de cette buvette y arrivaient, en 1881, avec de tels soubresauts que l'approche de cette vasque en était très mal commode. Pour remédier à cet inconvénient nous eûmes recours à l'appareil suivant. Le mélange d'eau et de gaz provenant des captages de la source Deval fut amené (voir fig 1, Pl. V) par une conduite e, dans le fond d'un réservoir cylindrique en plomb de 0m,60 de diamètre et de 1 mètre de hauteur dans lequel pénétrait, par le haut, un tuyau C, plongeant .
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dans ce réservoir jusqu'à 0m,20 au-dessus du fond, et communiquant ave?, la partie inférieure de la vasque V, de
la buvette. Un autre tuyau en plomb T, plus petit, partant du haut du réservoir et muni d'un robinet d'arrêt A,
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vasque, et surmonté d'une pomme d'arrosoir P, de grande surface et percée de trous très fins. Trois tuyaux ti , t, t8, de petit diamètre, munis chacun, à leur partie supérieure, de robinets r1, r, r3, et débouchant : l'un au sommet du
réservoir, l'autre au tiers et le troisième aux deux tiers de sa hauteur, furent établis le long d'un mur de l'établissement. Enfin, sur un quatrième tuyau t4, partant du sommet du réservoir et garni à son extrémité supérieure d'un robinet d'arrêt r' , fut adapté un double branchement sur-
monté, d'un côté, d'une petite soupape à poids S, et, de l'autre, d'un manomètre de pression M. Ceci posé, voyons de quelle manière doit fonctionner cet appareil.
Si nous admettons que les robinets A, r1, r2, r3, r4, soient fermés, il est facile de comprendre : 1° que l'eau
chargée de gaz, en arrivant de la source dans le réservoir R, y forme deux couches, l'une supérieure composée
de gaz seulement, et l'autre inférieure ne comprenant que de l'eau saturée de gaz ; 2° que, pendant que cette dernière alimente la vasque V, par le tuyau C, la couche supérieure, par les apports continuels de gaz, augmente peu à peu d'épaisseur, jusqu'au moment où elle atteint l'extrémité inférieure de la conduite. C. Une certaine quantité de gaz libre se dégagera alors par la conduite C et, en rendant la colonne d'eau renfermée dans cette conduite plus légère, amènera la détente brusque du gaz du réservoir, lequel se précipitera avec des bouillonnements violents dans la vasque jusqu'à ce qu'un nouvel équilibre se reproduise ; après quoi, l'écoulement des eaux redeviendra de nouveau calme pour repasser ensuite, par les mêmes périodes d'effervescence. De plus, on comprendra également que, par suite du remplissage et de la vidange alternative du réservoir R, le débit des eaux dans la vasque V éprouve des variations, et que le niveau des eaux,