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APPLICATION DE LA MÉTHODE RATIONNELLE
AUX ÉTUDES DYNAMOMÉTRIQUES.
Àppliqués, l'un, à la mesure de l'effort moteur sur les pistons, l'autre, à la constatation de l'effort ou du travail effectif totalisé sur l'arbre de couche, ils constituent par leur réunion un ensemble théoriquement complet, au moins pour la machine à vapeur sous sa forme usuelle, et d'où ressort avec beaucoup de netteté la notion du rendement industriel. Malheureusement, les circonstances de la pratique se prêtent bien rarement à l'application combinée des deux méthodes. L'installation du frein de Prony n'est effec. tivement possible que sur les machines fixes, encore devient-elle très laborieuse lorsque la puissance de ces machines atteint une valeur un peu élevée. La grande classe des appareils de locomotion, navires et machines locomotives, échappe entièrement à son application. L'emploi de l'indicateur de Watt n'est heureusement pas assujetti à de pareilles restrictions. Il s'applique ans machines les plus puissantes, comme aux plus petits moteurs. Construit primitivement pour des appareils mouvement lent, il a reçu, surtout clans ces demie temps, d'heureuses modifications qui lui permettent suivre le mouvement de machines à allure même tffi
instrument rendrait certainement de grands services pour
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l'étude théorique et pratique des moteurs. On lui doit déjà, pour une grande part, les perfectionnements et les résultats économiques obtenus clans la transformation récente .des machines marines et des appareils fixes. Son contrôle présenterait encore plus d'intérêt pour les ma-
chines locomotives, à cause du régime essentiellement variable auquel elles sont soumises, et il est ,certainement
très regrettable que les essais de ce genre ne soient pas encore entrés dans la pratique habituelle..
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rapide, en donnant des diagrammes d'une netteté irrépr. chable (*). Une application plus générale de ce préciew t-
(*) Une cause d'inexactitude plus ou moins grave subsisk néanmoins dans l'inertie des pièces mobiles de l'indicateur. 01 connaît la remarquable solution imaginée par les ingénieurs chemins de fer de l'Est pour échapper à cette cause d'errer Une solution beaucoup plus simple en pratique, et théoriqut ment irréprochable, consiste à opposer à l'action de la vapo dans le cylindre indicateur un piston entièrement. libre, vant par suite aucune résistance autre que son poids et airs inertie propre, et à déduire analytiquement du mouvement obtenu la loi des efforts moteurs. Dans cet ordre d'idées, fétu de l'indicateur devient un cas particulier de la théorie généré qui fait l'objet de cette notice (voir chap. ri, p. 521). db
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Si l'appareil de Watt et ses dérivés peuvent être considérés comme donnant la solution à peu près complète du problème des moteurs, on doit reconnaître que rétude des efforts effectifs ou des résistances laisse beaucoup plus à désirer dans ses méthodes et dans ses procédés d'expérience. Le dynamomètre de traction est, à défaut .du frein de Prony, le seul appareil d'investigation dont on ait fait usage d'une manière un peu suivie. Cet appareil convient spécialement pour la mesure des efforts transmis d'un point à un autre, à l'intérieur d'un .système matériel, soit en repos, soit en mouvement ; mais il n'est pas apte, d'une manière générale, à embrasser l'ensemble des efforts auxquels ce système est soumis de la part des forces extérieures qui s'exercent en des points ordinairement multiples et en outre, pour les --systèmes locomobiles, essentiellement fuyants. C'est ainsi que dans l'étude de la résistance des trains, dynamomètre devrait théoriquement être appliqué en chacun des points de contact des roues adhérentes avec t
e rail. En fait, on est obligé de le placer à l'arrière du tender : il mesure ainsi la portion d'effort résistant !fférente aux véhicules remorqués, mais il laisse com-
alètement inconnue celle qui revient à la machine ellef! 'eine et qui, au moins pour les trains de vitesse, est de