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APPLICATION DE LA MÉTHODE RATIONNELLE
AUX ÉTUDES DYNAMOMÉTRIQUES.
deux de ses points la trajectoire et l'accélération gentielle, ou bien les composantes de l'accélération
tansui-
vant des axes rectangulaires invariables, ou enfin les deux accélérations tangentielle et centripète.
Dans le premier cas, qui est celui des trains
de che-
min de fer, l'observation de l'accélération tangentielle au, moyen du dynamomètre à force d'inertie résout entière,D ment le problème du mouvement ; la connaissance de k force centrifuge résulterayon de de celle du courbure.,
Lorsque la trajectoire n'est pas donnée à priori, devra procéder, pour chacun des deux points considérés,
à deux observations simultanées effectuées dans den, plans perpendiculaires ; soit que les appareils étant montés sur une planchette à pivot, on maintienne, au moyen
d'un viseur, leur orientation fixe dans l'espace ;
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soit
qu'ils obéissent au mouvement d'ensemble du système et,'
rendent compte l'un, de l'accélération tangentielle, l'autre, de l'accélération centripète. Nous devons nous contenter ici d'avoir signalé cette forme générale de l'emploi des appareils à inertie elle, donne la solution d'importants problèmes , et résout notamment la question si complexe et si intéressante des évolutions du navire à la mer.
»pli-Cation aux machines fixes et aux machines-outils.
Une machine fixe d'atelier, considérée avec les outils autres 'organes qu'elle commande, constitue un ensemble dont les divers éléments de masse possèdent des vitesses et, par suite, des accélérations très différentes en grandeur et en direction ; il serait donc très difficile, pour ne pas dire pratiquement impossible, de conclure directement de la mesure des accélérations à celle des forces. On y parviendra par voie indirecte en transformant le travail qu'on veut mesurer en une comou
munication ou une destruction de force vive sur un organe spécialement disposé pour cet objet. Nous nous contenterons d'avoir posé ce principe, dont
le développement et les applications pratiques auront mieux leur place à l'occasion de l'étude des appareils tachymétriques (chap. III).
Toutefois, il est une application d'un autre ordre qu'il paraît utile de mentionner ici : un appareil indicateur des, accélérations, à part toute question de mesures dynamo-
métriques, serait fort utile pour la surveillance de machines qui exigent un mouvement très régulier.
Cet appareil renforcé et appliqué à l'organe de comCas d'Un mouvement quelconque.
La même mé-
thode, poussée à un plus haut degré de généralité et
mande de la machine motrice, deviendrait un modérateur d'une rare efficacité, puisqu'il agirait non en vertu d'une
comprenant la mesure des composantes verticales, permet d'aborder l'étude d'un mouvement quelconque dans l'espace. Dans certains cas, la connaissance des composantes
même où apparaît la cause qui doit produire cette diffé-
différence
de vitesse déjà produite , mais à l'instant
rence de vitesse.
cinématiques. Une application intéressante de mode d'o-
Une forme d'exécution très simple consiste dans la combinaison d'un volant À, à moyeu taraudé qui se monte sur une vis à pas allongé, dans le prolongement
navires.
de l'arbre moteur, et d'un pendule massif à axe fixe c qui embrasse un manchon m solidaire de la rotation du vo-
verticales pourra être suppléée par des observations
pérer se rencontre dans le problème du roulis des
lant. (PI. VI, fig.
8.)