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APPLICATION DE LA MÉTHODE RATIONNELLE
AUX ÉTUDES DYNAMOMÉTRIQUES.
d'évacuation, la compression de la vapeur, bientôt suivie d'une nouvelle admission, ralentit le mouvement descen. dant, puis détermine une nouvelle période ascensionnelle (Pl. VI, fig. Il). En résumé, le piston prend un mouvement de va-et. vient, dont on conçoit très bien que l'amplitude puisse être réglée (A) entre des limites convenables, de manière que, pour plusieurs oscillations successives, il se meuve entre les deux fonds du cylindre sans venir les atteindre, Le diagramme se présente sous la forme d'une courbe (Pl. VI, fig. 20). Cette ondulée telle que a, b, c, d, e, f courbe (dont il suffit de considérer l'une des périodes) renferme implicitement tous les éléments de la régula. tion. Il suffira d'appliquer la règle générale de double dit.
Dans cette méthode, comme dans celle des espaces, la loi des forces ne résulte pas directement de l'expérience : elle doit être déduite par voie d'analyse ; mais ici cette analyse se réduit à une différentiation du premier ordre.
Les phénomènes sur lesquels porte l'expérience doivent, de même que pour l'observation des espaces, être doués d'une certaine continuité et exempts de variations trop rapides ; mais, dans le cas actuel, cette condition est beaucoup moins rigoureuse. L'emploi d'appareils enregistreurs permet de suivre et d'analyser les mouvements d'une assez grande complication ; sous ce rapport, la méthode des vitesses se rapproche de celle des accélérations, sans toutefois atteindre le même degré de généralité.
férentiation pour reconstituer le diagramme de Watt,
Au point de vue expérimental, elle est nécessairement moins simple que la méthode d'observation d'es espaces
L'opération se présente sous la forme la plus commode, et elle est susceptible d'autant plus de précision que rien n'empêche d'adopter, pour le temps comme pour les espaces, une échelle aussi grande qu'on le voudra. L'inertie des pièces mobiles est ici transformée en un élément de mesure. Sa valeur algébrique, ajoutée au poids du piston, mesure la tension de la vapeur à un instant quelconque. CHAPITRE III. MESURE DES VITESSES EN FONCTION DES TEMPS. TACHYMÈTRE HYDROSTATIQUE. APPLICATION AUX MOTEURS FIXES
ET AUX MACHINES-OUTILS.
Entre la méthode des accélérations et celle des espaces
se place, avec un caractère intermédiaire, celle qui est fondée sur la mesure des vitesses. (1 Les éléments desquels dépend cette amplitude sont : section du piston mobile, son poids, la pression de la vapeur, la fraction d'introduction et surtout le nombre de coups de piston par seconde.
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qui n'exige aucun instrument de mesure autre qu'une montre de poche. Elle est moins simple aussi que celle
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des accélérations, en ce sens que les appareils tachymétriques, quels qu'ils soient, exigent toujours une coinmande mécanique, tandis que le dynamomètre d'inertie est complètement indépendant du mécanisme moteur et des essieux. Par contre, il est vrai de dire que les résullats des mesures tachymétriques se présentent sous une forme moins abstraite que ceux qui ont trait à l'accélération; la méthode revêt plus facilement un caractère usuel. Elle se prête surtout avec avantage à l'étude des mouvements transmis par arbres tournants principalement des moteurs d'ateliers et des machines-outils. Le point essentiel est de réaliser un appareil tachymétrique qui soit, non comme on le demande d'ordinaire, un simple indicateur, mais un instrument de mesure précis et pratique.
La mesure des vitesses dans les systèmes mécaniques de toutes sortes, y compris les appareils de locomotion,