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APPLICATION DE LA MÉTHODE RATIONNELLE
AUX ÉTUDES DYNAMOMÉTRIQUES.
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se ramène presque invariablement à celle de la vitesse de rotation d'un arbre moteur ou auxiliaire. Aussi a-t-on été presque toujours conduit à déduire cette mesure de l'action des forces centrifuges. Tantôt ces forces son appliquées à un appareil à boules, ayant plus ou moins d'analogie avec le régulateur de Watt, tantôt elles agis. sent dans un milieu liquide, et leur action est mesurée par la hauteur d'une colonne manométrique. Les appareils de la première classe, de forme pendu. laire, ont le défaut de présenter une échelle décroissante, ordinairement trop faible aux grandes vitesses, alors que
et qui nous a donné les meilleurs résultats (PI. YI, fig. . 13).
la précision des mesures est le plus nécessaire. On
aux valeurs variables de la vitesse. La transmission qui relie l'arbre de couche, généralement horizontal, à l'axe de l'appareil hydrostatique, nécessairement vertical, est de la plus grande simplicité, et particulièrement commode sous le rapport du montage. Pour les machines à mouvement peu rapide (jusqu'à 200 ou 300 tours) elle consiste simplement en un système de deux pignons d'angle montés sur une ferrure en équerre : l'axe de l'un d'eux porte une extrémité taraudée qui se visse en bout dans le prolongement de l'arbre mo-
obvie à cet inconvénient par l'emploi de ressorts ; mais on introduit par là des éléments de complication et d'in. certitude. Les appareils à forme manométrique sont, à ce point de vue, plus satisfaisants ; toutefois on a toujours à craindre que leur graduation, purement empirique, se dérègle par suite d'une obstruction partielle des canaux ou de toute autre cause analogue. La commande de ces appareils, ordinairement animés d'assez grandes vitesses, se fait presque toujours par courroie ou corde sans fin ; ils ne sauraient constituer, dans ces conditions, des instruments de mesure précis. La commande par courroie est toujours sujette à des glissements, pour la correction desquels il ne suffit pas 'd'adopter un coefficient moyen empirique ; car ces glissements sont variables avec les conditions atmosphériques,la
trépidation des appareils, etc... ; l'emploi de tendeurs, fort incommode, n'est qu'un palliatif insuffisant. La commande par engrenage est obligatoire pour tout instrument destiné à fournir des mesures tachymétriques précises.
Tachymètre hydrostatique.
Après divers essais,
nous nous sommes arrêté à une forme d'appareil très simple
L'action de la force centrifuge s'exerce sur un vase de forme cylindrique ou ovoïde, contenant un liquide (eau ou
mercure), et tournant autour de son axe vertical. Sous cette action, la surface de niveau primitivement horizontale, se déforme ; elle se creuse au centre et s'élève sur les bords, affectant la forme rigoureusement exacte d'un paraboloïde de révolution. Un flotteur, disposé dans l'axe du vase tournant, s'abaisse avec le niveau et, par le dé-
placement d'une tige montée dans son prolongement, mesure l'intensité de la force centrifuge correspondante
teur; l'axe du deuxième est prolongé par une tige de longueur arbitraire qui, placée verticalement, commande l'appareil hydrostatique ; le montage n'exige, comme on le voit, aucune opération géométrique et se fait en quelques tours de clef (Pl. VI, fig . 14).
Pour les appareils à mouvement plus rapide pouvant atteindre 1.000 tours et au delà, la transmission comporte
une vissans fin et une roue striée pour réduire d'abord la vitesse de rotation ; l'axe de la roue striée commande le système des deux roues d'angle. Le tout constitue un ensemble solidaire, et le montage se fait aussi simplement que dans le cas précédent, en vissant, suivant le prolongement de l'arbre moteur, l'extrémité taraudée du manchon à vis sans fin.