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NOTE SUR LA GÉOLOGIE
DU BASSIN HOUILLER DE FÜNFKIRCHEN
cardiums, des ostracodes, des congéries ; puis vient un calcaire marneux jaunâtre, où on a trouvé un fragment de Valenciennesia, paraissant provenir de V. annulata..
talqueux qui l'accompagnent, le terrain fondamental de la région. On observe, en outre, tout à côté, trois affleurements minimes de roches éruptives sur lesquels nous allons revenir en parlant des roches éruptives du mont Mecsek. Ces roches, étudiées par Hoffmann, (*) forment trois groupes qui se distinguent par leurs caractères géologiques et pétrographiques. Ce sont les plus anciennes Roches granitiques. elles forment la montagne de Moragy, et apparaissent à Fünfkirchen, comme nous venons de le dire. Elles sont antérieures à toutes les formations sédimentaires de la région qui, comme nous l'avons vu, commencent avec le permien supérieur. Roches augitiques et amphiboliques sans quartz:. Ces roches ont souvent une texture amygdaloïde, et sont parfois en relation avec des tufs et des conglomérats produits lors de leur arrivée. Elles sont venues au commencement de la craie et forment des masses nombreuses et puissantes traversant le jurassique et les formations anciennes ; leur constitution pétrographique est très variée, mais elles sont étroitement liées par de nombreux caractères et font partie d'une même série d'éruptions. Dans leur ensemble, elles ne forment qu'un groupe particulier des roches éruptives qu'on trouve en divers points des Karpathes et dans les chaînes isolées au sud de la Hongrie, qui ont une constitution semblable et sont en relation avec les couches du malin et de la craie. Elles traversent, en filons, ou en masses parfois importantes, les couches du calcaire tithonique à Aptychus, et l'éruption principale, qui a donné des roches très basiques, riches en augite, a eu lieu pendant le néocomien moyen,
Quaternaire. Un dépôt grossier et le loess, principalement développés au sud et à., l'est de Fünfkirchen, recouvrent le plus sou-
vent les couches pontiques. Il existe en beaucoup de points entre les couches pontiques et le loess, un dépôt de lehm, ordinairement peu puissant, brun rougeâtre ou rouge, renfermant parfois du .minerai de fer pisolithique, et souvent des concrétions calcaires irrégulières rappelant les lbsskindel. Il ne renferme pas de fossiles, mais on retrouve une formation absolument semblable au nord du mont Mecsek, qui dans les parties calcaires contient Helix candidula, Papa, Succinea oblonga. Il faut enfin signaler dans la vallée de la Tettye un tuf calcaire dont la formation continue encore actuellement ; il comprend des couches poreuses et des couches
compactes, et renferme des parties argileuses et des traces noires provenant de plantes carbonisées ; il est dû
aux eaux de la Tettye et des sources voisines qui sont chargées de carbonate de chaux qu'elles abandonnent à une certaine distance de leur point d'émergence à mesure qu'elles perdent à l'air l'acide carbonique nécessaire à la dissolution. La puissance de ce tuf est très considérable. ROCHES ÉRUPTIVES.
Au voisinage immédiat de Fünfkirchen, et au nord-est, se trouve un faible affleurement granitique qui limite le lias au sud et le sépare du tertiaire ; ce granite, très altéré, paraît former, avec des gneiss et des schistes
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(*) Ce qui a trait à ces roches est la reproduction, à peu près littérale, de la description qu'en donne cet auteur : Hoffmann in Bockh. Mitth. aus d. Jahrbuche der K. ung. Geol. Anstalt., t. 1V, p. 265.