Annales des Mines (1886, série 8, volume 9) [Image 46]

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66

A. 2.

MINES DE HOUILLE

BASSIN D'EPINAC ET D'AUBIGNE-11-ligil -1.

-.É

t

l-b

1

ACCIDENTS DE GRISOU.

STATITISQUE

DATE do

l'accident. 2

LIEU de

l'accident. 3

N 0 31 1111E

d'ouvriers Tués.

Blessés.

4

5

M

G

-g 0

6

Département de Saône-et-Loire.

d'Epinlie (suite).

CAUSES DE L ACC/LEET

4 à"

0n' =

Conee§siet

a.

67

GROUPE DE LA BOURGOGNE ET DU NIVERNAIS.

4.

m

es. 7

Causes directes

OBSERVATION S.

Causes

l'accumulation

de l'inflammastoc

indirectes,

8

9

lb

de

du gaz.

du gaz.

11

La visite du montage reconnu grisouteux n'avait pas été faite avant l'entrée des ouvriers, malgré la difficulté qu'on avait éprouvée l'avant-veille à chasser le grisou à la reprise du poste du jour L'ouverture des lampes, au moment où les ouvriers devait s'attendre à la visite du marqueur, montre que l'usage des lampes détamisées était toléré par la Compagnie d'Epinac, malgré les règlements.

b.

DÉPARTEMENT 1.

618

1880

Étage

17 De-

de 65.

cembre.

6

iilé

très légèrement.

Poussières

en

suspension dans

Très peu l'atmosphère d'un impormontage et des tante. galeries voisines.

Concession Flamme d'un coup de mine.

Imprudence n

la victime

qui,

malgré ladéfrust

avait bourré 'se coup do minent de la poussièrea charbon.

DE LA COTE-D'OR. d'Aubigny-la-Ronce. Indications générales.

L'aérage était assez défectueux. On n'avait jamais rencontré la présence du grisou dans la mine et l'on n'y employait que des lampes à feu nu.

Les montages en cul-de-sac y constituaient une méthode de travail assez habituelle.

Circonstances de l'accident.

On avait chargé un ouvrier expérimenté d'abattre les 2"',50

de

charbon qui restaient encore à percer dans un montage en cul-de-sac, pour mettre celui-ci en communication avec un niveau supérieur. Cet ouvrier, après avoir allumé un coup de mine au toit du montage, se retira avec un de ses camarades et le maître-mineur à 25. de là, dans un niveau inférieur. Le départ du coup de mine fut accompagné d'une traînée de flammes qui vint brûler très légèrement le premier mineur.

Remarques particulières. La couche avait, au point où s'est produit l'accident, une inclinaison de '70° et une puissance de 0.50 seulement; elle se trouvait de plus dérangée par l'effet d'un serrement. On n'a pas retrouvé de grisou dans le chantier après l'accident, et l'on D'a pas cessé d'y travailler avec des lampes à feu nu, bien que le renouvellement de l'air no s'y ID que par diffusion. Le montage où a eu lieu l'explosion elles galeries voisines, étaient Ires poussiéreux. Le coup de mine avait été bourré avec de la poussière de charbon et, d'après le maître-mineur, les flammes qui ont accompag,né l'explosion avaient une couleur rouge. Ou a pensé, d'après cela, quo l'explosion était due simplement à l'inflammation des poussières charbonneuses en suspension dans l'atmosphère du montage et des galeries voisines.

Mesures prises a la suite de l'accident. Les exploitants ont clé invités à prendre des mesures pour empêcher leurs ouvriers de se servir de poussières de charbon pour le bourrage des coups domine.