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MACHINES LOCOMOTIVES MODIFIÉES.
où ceux-ci sont à fond de course, comme l'indique la figure 3 de la planche II. Dans ces conditions, en marche normale, les ouvertures par lesquelles l'air peut s'engager sont réduites à om, i.8, et l'influence des vents de travers est
presque totalement supprimée. Lorsqu'un train composé de véhicules de même forme est disposé comme nous venons de l'indiquer, la continuité des parois étant établie, et la machine étant munie de surfaces de moindre résistance, l'influence du vent sur les véhicules remorqués est négligeable, et l'avantage réalisé par la modification des formes de la machine est d'autant plus considérable que le vent contraire à la marche souffle avec plus de violence.
ÉCOMOMIES RÉALISÉES.
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tions d'ordre technique. La comptabilité viendra ainsi confirmer dans leur ensemble les résultats prévus par la théorie et vérifiés par l'expérience directe.
Travail produit en 1884 et de'penses constatées. Voici les faits constatés pour l'exercice 1884. Le travail consiste en 6.234.843 kilomètres de trains de voyageurs. 1.935.323 de marchandises.
Ces trains ont remorqué, les premiers 657.597.772 tonnes de poids brut à r kilomètre
les seconds 541.402.054 tonnes de poids brut à i kilomètre.
CHAPITRE III.
Les prix de revient ont été les suivants 1062f,08 par 1000 kilomètres de trains de marchandises. 574f, TO de voyageurs.
INFLUENCE DES MODIFICATIONS DES MACHINES SUR LES DÉPENSES
DE TRACTION.
Après les développements dans lesquels nous venons d'entrer, il est naturel de se demander quelles sont les économies réalisées sur le réseau de l'État depuis la modification des machines. La mesure des améliorations réalisées doit être donnée en quelque sorte par la proportion dans laquelle les frais d'exploitation ont diminué. L'examen isolé de chacune des modifications décrites
dans les deux chapitres qui précèdent, a donné au point de vue technique une réponse qui peut paraître péremptoire. Nous nous attacherons dans le présent chapitre à faire ressortir d'une manière nette, claire et précise, l'abaissement considérable des prix de revient de la traction
sur le réseau de l'État depuis que les machines ont été modifiées, en introduisant le moins possible les considéra-
La charge moyenne remorquée par ces trains a été de 2791,75 pour les premiers, et de
1051,47 pour les seconds.
Il en résulte que le transport de 1000 tonnes de poids brut à i kilomètre a coûté 1062,08
574,10
=-__ 01,79 pour les trains de marchandises.
5f,44 pour les trains de voyageurs.
La dépense de l'exercice 1884 s'est élevée en totalité à 5.655.1741,50.
Évaluation des économies réalisées. Deux questions se présentent naturellement à l'esprit. Les
itnoipciortantes