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NOTE SUR LES CABLES AÉRIENS
câble porteur et se trouve par conséquent dans de très bonnes conditions d'équilibre. Les montants D, D sont reliés l'un à l'autre par les deux traverses E et FGH, entre lesquelles se trouve placée en P une pièce particu. Hère dont la description va suivre immédiatement, et qui sert à fixer la benne au câble moteur. Enfin la traverse E est reliée tt, la pièce B par un montant vertical c.
Assemblage de la benne et du câble moteur. Cet assemblage est obtenu au moyen de la pièce P de la fig. 16. La fig. 17 de la Pl. IV représente une projection verticale de cette pièce. Elle se compose de deux parties, dont l'une est fixe, l'autre mobile ; p et p' Sont des roulettes à gorge qui servent de guides au câble. Faisons une coupe en XY, nous aurons, comme le montre la fig. 18, dans chacune des pièces une section demi-circulaire, qui, à
l'état de serrage, constituent un cercle complet autour du câble ; de plus, les diamètres de ces sections vont légèrement en diminuant de m en n, de sorte que la réunion des deux parties, fixe et mobile, constituent en M, M, des passages tronconiques où s'engage le câble. Sur le câble sont fixés, à égale distance les uns des autres, des manchons en acier p. un peu plus courts que l'intervalle des appendices MM, et dont le diamètre, notablement supérieur au diamètre du passage tronconique en n, est à peu près égal au diamètre en m, en sorte que ce manchon engagé entre MM ne peut plus en sortir une fois l'état de serrage obtenu. Mais pour introduire le câble entre les deux mâchoires, il faut pouvoir les éloigner l'une de l'autre. Voici comment ce mouvement est obtenu.
Faisons une coupe dans la pièce par le plan vertical ZZ' suivant l'axe.
ÉTABLIS ENTRE VAJDA-DUNYAD ET VADUDOBRI.
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La fig. 19 représente la coupe obtenue.
La mâchoire fixe G fait corps avec un arbre creux également fixe A, A, qui repose sur des coussinets placés en P entre les traverses E et FGH de la fig. 16. La mâchoire G', qu'il s'agit de rendre mobile, est fixée à l'extrémité d'un arbre plein A', placé à l'intérieur de ÀA, et pouvant y glisser longitudinalement à frottement doux. Le déplacement longitudinal de cet arbre est obtenu, non au moyen d'une vis à pas allongé, comme dans le système Otto, mais au moyen d'un profil analogue à un profil de came. A cet effet, l'arbre À' est muni à son extrémité et perpendiculairement à son axe de deux petites tiges diamétralement opposées (que j'ai supposées comprises dans le plan de la figure), portant à leurs extrémités deux sortes de boutons t, t, qui dépassent le renflement terminal de l'arbre AÀ et s'appuient sur la
boîte cylindrique B qui recouvre le tout. Cette boite porte à sa partie inférieure une gorge circulaire yy, au moyen de laquelle elle repose sur deux saillies diamétralement opposées de l'extrémité de A, À (fig. 20), de manière à pouvoir sans difficulté tourner autour de l'axe du système.
Cette boite porte sur sa surface cylindrique les deux profils sur lesquels roulent les boutons t, t.
21 représente un de ces profils, l'autre tout semblable est diamétralement opposé. Il reste encore deux petits secteurs pleins du cylindre auxquels sont La
fig.
fixées deux poignées T, T', au moyen desquelles on peut faire effectuer au cylindre une rotation sur lui-même de tout ou partie des secteurs embrassés par les profils de cames. On voit bien que, dans ces conditions, l'arbre A' et par suite la mâchoire G' subiront un déplacement partiel
ou entier pouvant atteindre la hauteur h du plus haut point du profil de la came.
Les choses restant dans ces conditions, on pourrait