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210 ÉTUDE DES MOUVEMENTS DE L'ÉCORCE TERRESTRE
mineurs, ne voulant négliger aucune chance d'obtenir des moyens de les mettre, autant que possible, en garde contre le terrible fléau qui les menace constamment, et appréciant d'ailleurs l'intérêt que présenterait à tous égards l'établissement en France d'un système d'observations sismologiques, voulut bien approuver le projet de
mission et, sur la demande de M. de Chancourtois, lui adjoignit, pour le réaliser, MM. Lallemand et Chesneau. L'organisation administrative de la mission fut promptement faite par le concours bienveillant de M. Gouzay, directeur du secrétariat et du personnel, et de M. Leblanc, directeur des routes, de la navigation et des mines. Son
itinéraire put être très promptement tracé, grâce à l'extrême obligeance de M. l'Inspecteur en chef des mines Giordano, qui, ayant dans ses attributions, avec la direction générale des services minéralogiques administratifs de l'Italie, celle des travaux géologiques, auxquels se rattachent naturellement les études sismologiques, a bien voulu nous désigner parmi les stations d'observation, qui étaient déjà au nombre de plus de cinquante, celles qui
devraient nous intéresser particulièrement, et ensuite nous a mis en rapport avec M. le professeur Michele Stefano de Rossi, directeur spécial du service de systématisation institué à Rome près du Comité géologique, sous le titre d' Osservatorio ed Archivio centrale geodinamico. Nous devons de grands remerciements à M. de Rossi, qui nous a fait profiter, dans de nombreuses conférences à l'Observatoire sismographique de Rome, de toutes les connaissances qu'il a acquises, tant en poursuivant avec une rare énergie l'organisation régulière des études géo-
sismiques, qu'en faisant, par ses travaux personnels, progresser les moyens d'observation et les déductions à, tirer de leurs résultats. Après M. Giordano et M. de Rossi, nous devons men-
tionner, comme ayant droit aussi à toute notre gra-
ET DES DÉGAGEMENTS DE PRODUITS GAZEUX.
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les directeurs d'observatoires locaux et leurs collaborateurs, qui nous ont partout accueillis de la
titude ,
manière la plus cordiale, comme aussi les savants italiens
spécialement adonnés à la sismologie, que nous avons visités à titre particulier. Tous, par leurs communications
aussi libérales qu'instructives sur les progrès considérables déjà réalisés ou simplement projetés, nous ont largement facilité l'accomplissement de notre mission. Ce sont : à Naples et au Vésuve, le professeur Palmieri, fondateur du premier observatoire sismographique;
A Florence, le professeur P. Bertelli (collège de la Querce), et le professeur P. Cecchi (Osservatorio Ximeniano )
Moncalieri, le professeur P. Denza; A Turin, le professeur Uzielli; A Gênes, le professeur Issel ; A Velletri, le professeur I. Galli; A Vérone, le professeur Goïran; A Venise, le professeur Tono ; A Bologne, le Cte Malvasia, le chanoine Carturegli et l'ingénieur Tiraferri; A Livourne, le professeur Monte ;
A Catane et à l'Etna, le professeur Silvestri et le professeur-adjoint Speciale.
Nous avons regretté que le défaut de temps ne nous ait pas permis de conférer avec les professeurs Menachini et Mugna, aux observatoires de Viterbe et de Forli, que nous désirions aussi visiter.
Nos remerciements constituent une énumération de nos sources d'informations orales et de visu. Il noùs parait convenable de la faire suivre de la bibliographie des principales publications que nous avons dû consulter à titre de documents spéciaux.
Bien que, en Italie, les préoccupations soient naturellement portées plutôt sur les mouvements du sol en eux-