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246 ÉTUDE DES MOUVEMENTS DE L'ÉCORCE TERRESTRE
ET DES DÉGAGEMENTS DE PRODUITS GAZEUX.
formée de trois parties taillées en biseau, dont l'une est mobile. Une fois introduite dans cette ouverture, la tige y est maintenue par la pression d'un petit ressort. Les mouvements du boulet sont amplifiés à l'extrémité de la tige verticale de la balance dans le rapport des longueurs des bras de levier, rapport qui peut aller à 100, la rigidité du grand bras étant maintenue au moyen de quatre haubans en fils d'acier très minces. Si le fil de suspension a une longueur de 10 mètres, une seconde de déviation est représentée à l'extrémité de
MM: Darwin ont fait en outre d'intéressantes études sur les mouvements dus à l'élasticité du sol et sur ceux que l'on peut attribuer, soit aux variations de la pression barométrique, soit au jeu des marées.
la tige index par un écart de 07'1,005 qui se fait dans une direction inverse de celle du pendule.
ont présenté. À l'Observatoire de Paris, M. C. Wolf a installé récem-
En Angleterre, MM. G-. et H. Darwin ont étudié les variations de la verticale au moyen de l'appareil suivant (Pl. VI, fig. 5) (*). Un cylindre en plomb est suspendu à un fil fin de laiton attaché à une équerre solidement encastrée dans un bâti .
épais ; ce cylindre porte, en dessous, une pointe à laquelle
est suspendu par un fil de soie de quelques pouces de long, et suivant une de ses arêtes, un miroir rectangulaire, supporté en même temps par un second fil attaché en un
point fixe, voisin du point d'attache du premier fil. Par suite de cette suspension bifilaire, les mouvements du pendule produisent une rotation du miroir autour d'un axe vertical ; sur le miroir vient se réfléchir un rayon
lumineux émanant d'un point fixe dont on observe l'image : les déplacements de l'image permettent ainsi de calculer l'angle dont a tourné le miroir. Cet appareil, d'une extrême sensibilité, a mis en évi-
dence des petits mouvements auxquels tous les autres instruments eussent été insensibles. On an instrument for detecling and measuring small changes in the' direction of the force of gravily, par George H. Darwin et Horace Darwin.
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importe de tenir compte des résultats de ces
recherches
tant pour l'installation des appareils de
sismologie que pour la discussion des' résultats de leur observation. Nous avons donc cru devoir donner à la suite de notre mémoire dan§ un annexe (p. 269) le résumé des passages les plus importants du rapport qu'ils ment, pour l'étude des 'mouvements du sol, un appareil fondé sur le même principe que l'appareil de M. d'Abbadie, mais qui en diffère : 1° en ce qu'on a rendu horizontal le faisceau de lumière se réfléchissant sur le mercure ; 2° en ce qu'on a transformé les mesures absolues des positions de l'image en mesures différentielles (*). Au-dessus d'un bain de mercure et invariablement fixé h la cuvette qui le contient, est un prisme creux de fonte de fer, dont la face hypoténuse, inClinée à 45°, porte un
miroir plan en verre argenté, et la face verticale un objectif simple de 24 centimètres de diamètre et de 30 mètres
environ de foyer. Les faces de cet objectif sont taillées de manière à donner l'aberration minima pour la lumière jaune. Un petit trou percé dans une plaque métallique, placée à 30 mètres, envoie sur l'objectif un faisceau de lumière jaune monochromatique qui, après deux réflexions
sur le miroir argenté et sur le mercure, revient au point de départ former une image qu'on observe avec un microscope de très faible pouvoir amplifiant.
Pour rendre l'appareil différentiel, le centre de la eu(*) Sur un appareil propre à l'étude des mouvements du sol, par M. C. Wolf (Comptes rendus de l'Académie des sciences, t. XCVII, séance du 23 juillet 1883).