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EN AUTRICHEHONGRIE.
SIGNAUX DE CHEMINS DE FER
Le mécanisme est sollicité par un poids, qui entre
en
action toutes les fois qu'il est déclenché par le poste expéditeur. .L'agent local doit avoir soin de remonter le poids moteur, avant qu'il ne soit arrivé à la fin de sa course. Tels sont les principes communs à tous les appareils à cloche. Composition des signaux à cloche. Les signaux sont
définis par le nombre et le groupement des
coups de
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Manipulateur automatique de Leopolder. L'espacement et le groupement convenables des coups de cloche qui composent un signal peuvent s'obtenir automatiquement. L'un des appareils le plus fréquemment ,employé à cet effet, en Autriche, est le manipulateur automatique de Leopolder. Cet appareil (Pl. XIII, fig.1 et 2) est renfermé dans une boîte
en cuivre, dont on peut enlever la face antérieure et le couvercle. Les deux faces latérales supportent l'axe d'un
cloche qui les composent. Ils peuvent être formés soit d'un certain nombre de coups isolés, soit d'un certain nombre
cylindre W muni de goupilles.
de séries de coups identiques entre elles. Chaque déclenchement de l'appareil produit, dans le premier cas, un seul coup de cloche ; dans le second cas, une série de coups.
velle A. A l'autre extrémité se trouve un ressort en spirale
Les coups de cloche élémentaires sont, d'ailleurs, tantôt
simples, tantôt doubles, c'est-à-dire composés de deux coups de son différent, de manière à éviter toute confusion avec les sonneries des horloges voisines. Les signaux composés de séries de coups donnent moins facilement lieu
Sur l'une des extrémités de l'axe est calée une mani-
disposé de telle sorte, qu'il se tend lorsqu'on tourne la manivelle de gauche à droite. Le ressort ainsi remonté agit
sur un mouvement d'horlogerie dont la dernière roue R. bute contre un taquet disposé sur le cylindre. Les goupilles n, n, fixées normalement au cylindre sont disposées sur son pourtour et groupées suivant des sections transversales, de telle sorte qu'à chaque section corresponde un signal déterminé.
des erreurs que les signaux formés de coups isolés. Par contre, ils ne se prêtent pas à l'envoi d'un grand nombre d'avis ; car l'oreille serait fatiguée par des sonneries trop
Un peu au-dessus du cylindre se trouve une barre Mïtallique S, de section rectangulaire, mobile autour d'un axe parallèle à l'axe du cylindre. Le long de cette barre
prolongées. En Allemagne, les règlements de signaux ne prévoient en général que l'envoi de quatre avis différents ;.-signal de marche dans un sens, signal de marche dans l'autre sens,
peut glisser une partie mobile D, D, solidaire d'un bouton de manuvre K extérieur à la boîte. La glissière porte à l'une de ses extrémités, qui est échancrée, une petite tige d'acier p (fig. 2) mobile autour d'un axe X, et appuyée par un ressort q sur un taquet i. La largeur de l'échancrure est un peu supérieure à celle des goupilles du cylindre. diagrammes des signaux à envoyer sont gravés sur
annulation d'un signal donné, signal d'alarme ; qui s'obtiennent respectivement à l'aide de 1, 2, 3 et 6 séries de coups identiques entre elles. En Autriche, au contraire, oh le règlement de 1872 prévoit quinze signaux différents, c'est le système par coups isolés qui a prévalu. Chaque signal est d'ailleurs répété trois fois, de telle sorte que, si l'agent auquel s'adresse le signal ne l'a pas entendu la première fois, H peut encore l'entendre à la deuxième ou à la troisième fois.
la face supérieure de la boîte, dans l'ordre même où. les Les rangées goupilles correspondantes sont insérées sur le
cylindre. Pour envoyer un signal 'déterminé, il suffit de
Pousser la glissière D à l'aide du bouton K jusqu'à l'amener en regard du diagramme correspondant. Le
86t18C, C (fig. 1) qui a la forme d'un crochet et Tome IX.
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