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SIGNAUX DE CHEMINS DE FER
EN AUTRICHE-HONGRIE.
rouages toujours délicats de l'appareil, quelques rustiques qu'ils paraissent. Les lanternes qui servent à éclairer les signaux Schitfler .
de nuit ou par un temps de brume sont
tantôt fixes,
tantôt mobiles et solidaires du disque. Les dispositions généralement en usage sont indiquées sur les figures t à
4
et 9 à 11.
Quant au mode de fondation du support (fig . 5 à 8), varie naturellement avec la consistance du terrain.
il
Le mécanisme d'enMécanisme d'enclenchement. clenchement tel qu'on le construit généralement aujourd'hui est représenté sur les figures 14 et 15. Les figures 12
et 13 sont relatives à un type un peu plus ancien qui a déjà été décrit dans l'Organ, für Eisenbahn-Wesen et sur lequel nous n'insisterons pas. L'appareil comprend (fig. 14) un taquet 222 relié à l'axe 3
par un ressort. Un levier à deux branches L. Un disque F monté sur l'axe I et muni sur son pourtour de deux échancrures diamétralement opposées. Deux leviers déchappement H et H' mobiles autour de deux axes indépendants, et munis à leur extrémité de prismes d'appui g. Deux excentriques K et K1 calés sur l'axe I de part et d'autre du disque F..
Une fourche E mobile autour de l'axe c et munie de deux palettes à ressort f et /1. Un électro-aimant pouvant attirer l'armature a qui est solidaire de la fourche. Le levier L se trouve dans le même plan vertical que le
taquet m, et que le disque F. Il présente au droit des extrémités y et y' des deux leviers d'échappement II et II',
une partie élargie, et est pressé contre le pourtour du disque F par un ressort.
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L'excentrique K, le levier H et la palette / se trouvent également dans un même plan vertical.
Un deuxième plan vertical contient l'excentrique K', le levier II' et la palette f'.
L'excentrique K ne peut donc agir que sur le levier H. De son côté, le levier H ne peut reposer que sur la palette f. De même pour K', H' et f.
Les deux prismes g et
g'
sont d'ailleurs disposés de la
manière suivante : Si l'armature a n'est pas attirée par
l'électro-aimant, la palette f ne s'oppose pas à la chute du levier H; mais la palette f enclenche le levier H'. Si l'armature est attirée, l'inverse se produit : le levier H est en prise, et le levier H' est dégagé. Les deux excentriques K et K' sont d'ailleurs montés sur l'axe I, de telle sorte que, si le levier L se trouve engagé clans l'échancrure z, le levier H est maintenu par l'excentrique K, et H' est dégagé par l'excentrique K'. Si, au contraire, le levier se trouve clans la deuxième échancrure, H' est maintenu par K', et H est libre. Les oscillations de la fourche sont limitées par deux vis de position Z et Z', et un ressort B tend à ramener la fourche dans sa position normale.
L'axe I est relié à l'axe du signal de telle manière qu'à chaque rotation de 1800 de l'axe I correspond un changement de position du signal.
Ceci posé, voyons comment fonctionne l'appareil. Supposons que le signal soit à l'arrêt ; c'est l'hypothèse faite sur la figure 4. Dans ce cas, aucun courant ne circule dans l'électro-aimant ; le levier H' est maintenu par la palette f', et le levier H par l'excentrique K. Si l'on fait passer un courant par l'électro-aimant, l'armature est attirée ; le levier H' est déclenché, et comme i n'est pas maintenu par son excentrique, il s'abaisse dans la fourche et appuie par son extrémité y' sur le levier L qui déclenche le mécanisme moteur. Tome IX. 1886.
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