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SUR LES TRAVAUX
DE LA COMMISSION PRUSSIENNE DU GRISOU.
touchant l'influence qu'exerce, sur l'inflammation des
danS le bourrage, de la poussière de houille à l'argile a allongé la flamme du coup : les coups placés en haut et dirigés vers le sol, dont la flamme, avec une bourre d'argile,
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poussières par des coups de mine débourrants, la position
des trous de mine II résulte, en effet, des expériences, que les coups de mine placés près du sol de la galerie sont seuls capables d'enflammer les poussières ; cette action n'étant pas d'ailleurs arrêtée par l'inclinaison vers le haut donnée au trou. Les trous de mine percés au milieu du front de taille ou au toit, ne. paraissent pas, au contraire, pouvoir enflammer les poussières, bien qu'ils soient dirigés vers le sol. Ces conclusions sont tout à fait d'accord avec celles que nous avions déduites de l'étude des accidents dus aux poussières, toujours produits par
des coups débourrants creusés au ras du sol. Il est à remarquer que lorsqu'on substitue une boum de poussière de houille à une bourre d'argile, la longueur et de la flamme devient plus grande pour tous les trous, peu différente de l'un à l'autre, quelle que soit la position. Cela résulte du tableau ci-contre LONGUEUR DE LA FLAMME () Numéros.
avec bourre de poussiin de bouille.
6
18,9
21,56 22,86 22,86 24,10 28,80 28,80
'7
17,5
21,10
1
4,2
2
8,1
3
'2,9
4
4,2 2,9
5
n'atteignait pas le sol et ne pouvait ainsi enflammer la poussière répandue, ont pu produire cet effet lorsque leur flamme a été allongée par la poussière du bourrage. Les expériences prussiennes ont confirmé ce que l'on
savait déjà sur l'inégalité d'inflammabilité que présentent les poussières des diverses houilles. Elles ont bien constaté que les poussières de houilles anthraciteuses sont très peu inflammables, mais elles n'ont pu établir une loi qui permette d'établir le degré d'inflammabilité d'une poussière dont la composition chimique est connue.
Toutefois, elles ont montré que nous nous étions trompés, en disant qu'une poussière n'était inflammable qu'à
la condition de tenir au moins 30 p. 100 de matières volatiles. Les poussières de Pluto (Westphalie), qui sont les plus inflammables parmi celles qu'a expérimentées la Commission, ne contiennent, en effet, que 20 p, 100 de matières volatiles. Notre erreur provenait de ce que nous
n'avions pas eu à notre disposition un assez grand
COUPS DE MINES.
avec beurre
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nombre de poussières différentes. Parmi celles que nous avons étudiées, aucune ne contenait une proportion de matières volatiles comprise entre 16 et 32 p. 100.
La question la plus importante parmi toutes celles auxquelles donnent lieu les poussières de houille, est certainement celle de savoir si l'on peut « assimiler -
(*) La longueur de la galerie garnie de poussière était de 10 mètres. La la poussière provenait de la mine Hansa (Westphalie), pour les nombres de deuxième colonne; de la mine Gerhard. (Souabe), pour ceux de la troisième.
Les trous 1 et 2 sont les plus hauts ; les trous 6 et les plus bas. Cette différence s'explique très bien. La substitution,
l'inflammation des poussières par un coup de mine, à celle de la poudre par une amorce, et admettre que cette inflammation, une fois produite en un point, se Propage ensuite indéfiniment. » Nous avions nié formellement (*) qu'il en puisse être ainsi, en nous appuyant
(*) Du rôle des poussières de houille dans les accidents de mines, Ann. des mines, 1882.