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MÉMOIRE SUR L'AÉRAGE DES MINES
ville d'ana ; la largeur de cette bande est maxima vers le centre, dans la région de Bochum, où elle atteint près .de 20 kilomètres.
La formation houillère, dont on évalue la puissance à 2.400 mètres, affleure au sud suivant une bande concave
vers le N.-N.-W., et indiquée à peu près par les villes industrielles de Duisburg, Mühlheim, Werden, Hattingen, Witten, arde , Unna ; la longueur de cet affleurement
est de 10 à 15 kilomètres. Vers le nord, les couches houillères s'enfoncent sous une formation beaucoup plus jeune de marnes crétacées à peu près horizontales, dont l'épaisseur va peu à peu en augmentant, et atteint aux environs de Recklinghausen, à la limite septentrionale de la région, une épaisseur de 250 mètres. L'inclinaison générale de la formation houil-
lère est d'environ 7 degrés vers le N.-N.-W. Le profil Pl. I, fig.! (*), qui est une coupe en travers da bassin, dans sa partie la plus large, montre la disposition d'ensemble et l'allure générale des couches. Celles qui y
sont figurées sont celles qui, par leur puissance et la régularité de leur constitution, sont partout assez reconnaissables pour servir de points de repère dans la classification comparative des couches des différentes mines
(Leietze). Le nombre des couches de houille du bassin de la Ruhr est très considérable ; on en compte jusqu'à 132 (**). fit
En revanche leur puissance est généralement faible, et 74 seulement sont exploitables (1. En faisant abstraction des autres, la puissance moyenne est voisine de J. mètre. La couche la plus épaisse est celle qui a reçu, à cause de cela, le nom de Dickebank, et dent la puissance est, en (*) Extrait de la Carte industrielle du bassin houiller de Westphalie, publiée par G. D. Bdeker, libraire ii Essen (1883). (**) De Lapparent. Traité de Géologie, p. 767.
DANS LE BASSIN HOUILLER DE LA iman.
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moyenne, de Im,46, sans nerf; dans certaines régions, la puissance de la couche Dickebank dépasse 2 mètres ; mais cela est très exceptionnel et ne se reproduit pour aucune autre couche.
Comme on peut le voir sur le profil géologique (Pl. I,
1), les couches houillères de Westphalie sont peu dérangées soit par des failles, soit par des plissements. Le nombre des failles est assez restreint et les rejets qu'elles occasionnent sont généralement peu considérables. A part les failles de la mine Prcesident , de Riemke et de Blankenstein, qui donnent lieu à des refig.
jets, la première de 320 mètres, les deux autres de 150 mètres environ, les dérangements les plus considérables qu'on signale dans le bassin ne dépassent guère 40 is 50 mètres.
Les plissements ne sont pas non plus très considérables, et donnent très exceptionnellement lieu à des inclinaisons
de 70 à 80 degrés. L'inclinaison moyenne des couches n'est que d'environ 25 à 30 degrés. Ces dernières conditions ,
tout à l'avantage du bassin westphalien , le
distinguent du bassin franco-belge, dont le rapprochent le grand nombre et le peu de puissance des couches de houille, et dont il n'est. sans doute que le prolongement oriental.
La nature de la houille varie d'une couche à l'autre. Les parties inférieures de la formation, les plus anciennement connues parce que ce sont celles qui affleurent, dans le sud de la région, ne contiennent que des couches de houille maigre à courte flamme, de peu de valeur ; elles ne sont plus exploitées que dans un petit nombre de mixtes établies près de leurs affleurements. L'épaisseur de cette formation est d'environ 900 mètres. Au-dessus, les couches sont formées d'une houille plus grasse, donnant de bon coke ; mais elles n'ont qu'un affleurement sou-
terrain sous les marnes crétacées ; aussi n'ont-elles été