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3IÉMOIRE SUR L'AÉRAGE DES MINES
DANS LE BASSIN HOUILLER DE LA RUHR.
MINES. Vollmonci
Barillon Dorstfeld
Rheinpreussen Clerget Providence Amalie Neu Essen Zollern
Neu Iserlohn II. Neu Iserlohn I
6,5 11,6 1.1,2
8.3 15,0 18,2 18,3 16,6
21,6 30,5 30,0
25 65 61 20 65 62 40 30 51 57 31
0,494 0,518 0,692 0,700 0,708 0.875 1,101 1,117 1_118
1,535 2,051
La moyenne des valeurs de a de ce tableau est très sensiblement de 1 mètre carré, valeur qui est le type de ce que M. Murgue appelle des mines moyennes. D'après les chiffres publiés dans le rapport de la Commission prussienne du grisou, il semble que la moyenne générale des orifices équivalents des mines de la Ruhr soit un
peu inférieure à cette valeur de 1 mètre carré. Il est probable, d'ailleurs, que cette moyenne s'est élevée depuis 1882, mais seulement dans uhe faible mesure.
Entre les deux fosses de la mine Neu Iserlohn, différence assez considérable d'orifice équivalent provient presque exclusivement des différences de longueur des chemins parcourus par l'air ; car ces deux fosses, exploitées de .même, ont pour les galeries de roulage et de retour d'air des sections sensiblement identiques et
tous les mêmes procédés sont appliqués à l'une
et à
l'autre. Mais, quoique la fosse n° 1 ait un puits de sortie plus étroit que l'autre (voir p. 167), comme les circuits d'aérage y sont beaucoup plus courts, la résistance totale y est sensiblement moindre. Portes et guichets d'aérage.
Pour fermer une galerie
au passage du courant d'air, on emploie généralement des portes en bois s'appuyant sur un cadre de même substance encastré dans une section maçonnée de la galerie. Lorsque celle-ci doit être traversée fréquemment,
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soit pour le service du roulage, soit pour la circulation des hommes, ou qu'une forte différence de pression sur ses deux faces rendrait son ouverture difficile, on emploie le procédé général qui consiste à placer, à une certaine distance l'une de l'autre, deux portes semblables, de telle sorte que, même au passage des trains les plus longs,
l'une d'elles reste fermée lorsque l'autre est ouverte. Dans certains cas, on place même, par extension du principe, trois portes successives dont, deux au moins sont fermées simultanément.
La construction des portes d'aérage a fait peu de progrès depuis le voyage de MM. Pernolet et Aguillon, et les belles portes étanches de Dorstfeld décrites par eux (*), dont le bord est garni d'une bande de caoutchouc venant s'appuyer sur un cadre formé d'une cornière en fer, portes dont l'étanchéité est remarquable, ne se sont pas répandues depuis cinq ans. Je n'ai rencontré de pareilles portes, et la Commission prussienne du grisou (p.165) n'en cite qu'à la mine Dorstfeld, quoique sa phrase laisse supposer qu'il en existe dans quelques autres qu'elle ne nomme pas.
Dans un assez grand nombre de points, on éprouve la plus grande difficulté à conserver l'étanchéité des portes par suite de la poussée incessante du terrain, d'où résultent des déformations continuelles des cadres. Lorsque, par un soutènement suffisant, on ne peut lutter contre ces
pressions, on se résout à remplacer les portes par de simples portières en toile fixées au plafond de la galerie et pendant librement jusqu'à la sole. Ces portières, dont le prix est beaucoup moindre que celui des portes, ont évidemment une étanchéité assez faible et ne sauraient tenir contre une différence de pression un peu forte sur leurs deux faces ; mais, en dehors de ce cas, les ingénieurs Cl Rapport de mission. Allemagne, p. 165.