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MÉMOIRE SUR L'AÉRAGE DES MINES
DANS LE BASSIN HOUILLER DE LA RUHR.
partie des matières premières (lattes) sont indépendantes de la hauteur de la galerie, de sorte que, si y désigne le prix de revient par mètre carré et x la hauteur de la galerie, la formule est de la forme
nombre de fois que les briques, dont un assez grand
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tandis que pour les galandages en planches ou en briques, on a très sensiblement.
Si, en admettant les valeurs données par la Commission du grisou, soit A = 1",45 1fr,80 [= ifr,10 de mat. prem. a = 0m,73 = 0h,90 jM55 = fr,95 [= 1 fr,30 de mat. prem. b
01',70 de m. d'oeuvre], Ofr,65 de m. d'oeuvre],
on construit les courbes représentatives de y et Y, on obtient la fig. Il de la Pl. I. Mais si l'on veut tenir compte de la possibilité de faire resservir les matières premières à la construction d'un autre galandage semblable, il faut modifier les formules précédentes, et les écrire, en appelant n le nombre des remplois des ma0,90 72
1,30
+ nx
en toile soient appelées à se répandre beaucoup plus considéré comme dérivé du précédent, dans lequel le galandage, prenant une épaisseur considérable, serait remplacé soit par un pilier de charbon laissé en place (c'est le système des galeries jumelles proprement dites),
Y = A.
y=
nombre est brisé à chaque démolition. Il semble, d'après ces considérations, que les cloisons
qu'elles ne l'ont fait jusqu'à présent. 3° Galeries jumelles. Ce troisième système peut être
y -= a +
tières premières
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+, 0,65
4,10 77,
on obtient, en faisant x 2, 3, 4, successivement, les courbes y', y" et y'" et l'on voit par la figure que la .hauteur de galerie au-dessus de laquelle les toiles goudronnées sont avantageuses s'abaisse, de. 2',20 qu'elle était dans le premier cas, successivement à 1 n1,75, Pn,40,
Im,25. L'avantage des toiles s'accentue encore, si l'on remarque qu'elles peuvent resservir un plus grand
soit par un épais massif de remblai construit à la place de ce pilier abattu (c'est le système des Wetterriischen de D orstfeld).
Pour pousser un avancement par galeries jumelles, on creuse parallèlement l'une à l'autre deux voies (galeries ou descenderies) généralement un peu inégales, l'une devant servir de galerie de roulage ou de plan incliné et ayant à cause de cela des dimensions plus fortes. Entre elles on maintient un pilier de houille dont l'épaisseur varie, généralement entre 5 et 10 mètres suivant la solidité de la houille, la puissance de la couche, la plus ou moins
grande pression des épontes. Les deux voies parallèles sont réunies de distance en distance par des remontées (Durchhiebe), dont la dernière seule est maintenue ouverte, toutes les précédentes étant soigneusement murées à la partie inférieure ou quelquefois complètement remblayées. .Les bouts de galerie situés au delà de la dernière remontée sont aérés, comme il a été dit au début de ce paragraphe (p. 174), soit par simple diffusion, soit au moyen de Wetterzungen, soit, dans le cas d'un montage, au moyen d'un court canar. Les remontées sont généralement distantes l'une de l'autre de 20 à 30 mètres et ont une section de 1 à 2 mètres carrés. Leur percement se fait presque toujours en montant ; mais dans un certain nombre de mines, entre autres Pluto, Bonifacius,