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ÉTUDE SUR LES SALINES DE ROUMANIE.
ÉTUDE SUR LES SALINES DE ROUMANIE:
On pourrait extraire ainsi jusqu'à 80 tonnes par jour. La profondeur d'extraction est actuellement de 85 mètres pour le puits Saint-Nicolas, et de 87 mètres pour le puits Saint-Jean. A Doftana et à Tirgu-Ocna, l'extraction se fait par des manèges, dans les mêmes conditions qu'aux GrandesSalines ; mais on ne se sert plus de filets. Les chariots dont nous avons parlé plus haut sont amenés au-dessous de l'orifice du puits d'extraction ; la plate-forme posée
A Doftana, on fonce actuellement un nouveau puits, qui doit aboutir contre une des parois de la galerie Charles (D, Pl. III, fig. 4). Ce puits, qui est foncé à, la main,
sur ces chariots est accrochée par quatre chaînes au câble d'extraction; après l'avoir amenée au jour, on la dépose sur un chariot semblable à ceux du fond, et on la détache du câble.
La profondeur d'extraction est de 84 mètres à Tirgu-
Ocna, et de 71 et 80 mètres pour les deux puits de oftana.
Dans ces trois premières salines, l'extraction du sel menu se fait dans de grandes bennes en bois, contenant environ 900 kilogrammes de sel. Mais ce système d'extraction un peu primitif a l'inconvénient d'être fort coûteux, à cause de la grande quantité de chevaux qu'il nécessite; en outre, il rend très difficile l'établissement d'un guidage; aussi tend-on à l'abandonner et à avoir des puits d'extraction placés sur le côté des galeries, avec une machine d'extraction à vapeur. On a cependant essayé d'établir à Tirgu-Ocna une machine d'extraction pour le puits C (Pl. III, fig. 6) d'une des vieilles mines. On avait construit, pour guider les cages, une charpente en fer de 60 mètres de hauteur, qui avait coûté 20,000 francs ; mais celle-ci présenta bientôt des déviations notables, qui firent craindre pour sa solidité. Ce système fut abandonné à la suite de l'inondation de la
mine, en 1881. On a le projet de creuser un nouveau puits dans le massif central de la saline, pour y réinstaller la machine d'extraction.
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sera partagé en trois compartiments de 2 mètres sur dont deux serviront pour l'extraction, et le troisième pour la descenderie et l'épuisement. A. Slanic, le système d'extraction à vapeur fonctionne déjà depuis plusieurs années ; il était du reste particulièrement nécessaire à cette saline, où l'extraction se faisait par un des puits B de la mine d'amont (Pl. III,fig. 2), beaucoup- plus profonde que les nouvelles galeries. On jetait
alors tous les blocs de sel au fond de cette ancienne mine, où des ouvriers les chargeaient dans des filets ; mais ce procédé brisait souvent les blocs et causait de nombreux accidents. On n'y remédia qu'imparfaitement,
en construisant au milieu de la mine d'amont un pont suspendu par des câbles, sur lequel on amenait le sel, et d'où se faisait l'extraction. Au mois de juillet 1878,1es manèges ayant besoin d'im-
portantes réparations, on se décida à les abandonner, pour adopter l'extraction par machine à vapeur.
Le nouveau puits d'extraction, représenté en A, est creusé dans le massif central de la mine ; il a une section de 3'11,15 sur 2 mètres, et il est divisé en deux compartiments de 2 mètres sur l'n,50. A partir du niveau du toit des galeries, il n'a plus que trois parois ; par son quatrième côté, il communique avec une galerie transversale qui rejoint la galerie II. Sa profondeur actuelle est de 70 mètres ; l'extraction a lieu à une profondeur de 62 mètres.
Les cages, en tôle et munies de parachutes à griffes, reçoivent chacune un seul wagonnet ; elles sont guidées par deux mains-courantes en fer, s'emboîtant dans deux guidages en bois. Les câbles, plats, en aloès, ont une section de 0'71,150 sur 0n',025. Tome X, 1886.
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