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ÉTUDE SUR LES SALINES DE ROUMANIE.
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La machine d'extraction, construite à Seraing, fonctionne depuis le 5 février 1881 ; elle extrait un poids utile
de 900 kilogrammes, avec une vitesse de 3 à 4 mètres par seconde ; elle développe donc une force de 42 chevaux environ. Ses chaudières sont chauffées au bois, comme toutes celles de la mine, car le charbon est très cher en Roumanie ; le bois au contraire, qui vient des environs des salines, est relativement bon marché : on compte qu'on dépense trois fois plus de bois, en poids, qu'il ne faudrait de charbon. La pompe alimentaire, mise en mouvement par une petite machine à vapeur spéciale, envoie d'abord l'eau d'alimentation dans un réchauffeur tubulaire vertical, chauffé par la vapeur d'échappement. Cette machine d'extraction, qui avec tous ses acces-
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qui est un câble sans fin de On1,018 de diamètre, est mis en mouvement par une machine à vapeur de cinq chevaux ;
tous ces câbles sont en acier. Les wagonnets, en tôle, pèsent 140 kilogrammes, et sont chargés de 200 kilogrammes de sel environ ; on les espace de 90 mètres sur les câbles. On peut transporter ainsi par jour 90 tonnes,pour lesquelles les frais de transport reviennent à 32 centimes par tonne.
Dans toutes les salines, les frais d'extraction et de transport à l'intérieur et à la surface sont payés en bloc :
on paie aux ouvriers 40 centimes par tonne de sel extraite et mise en magasin, sauf à Slanic où le travail est plus simple, et où le prix fixé est de 27 centimes seulement.
soires a coûté 95,000 francs, pourrait extraire 25 à 30 tonnes par heure (au lieu de 8 avec un manège); elle a:permis d'effectuer d'importantes économies : les fourrages seuls nécessaires aux chevaux des manèges coûtaient de 20 à 25,000 francs par an, tandis que le com-
bustible de la machine revient à 6,000 francs seulement. Le transport du sel à la surface se fait dans chaque saline de la même façon qu'au fond de la mine ; il a lieu en
général par des plans inclinés automoteurs qui relient la recette avec les magasins, et le moulin s'il y a lieu. A Doftana et aux Grandes-Salines, le sel de mauvaise qualité est jeté dans les environs du puits d'extration; à Sla-
nic et à Tirgu-Ocna, on le rejette dans les anciennes
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- SERVICES DIVERS.
Aérage. L'aérage se fait naturellement dans toutes les salines de Roumanie. Comme nous l'avons dit, le voisinage de gîtes pétrolifères a provoqué plusieurs fois l'irruption d'hydrogène protocarboné dans les mines à travers les fissures du sel, et a même causé quelques
explosions ; mais ces dégagements étant très rares, on n'a pas jugé nécessaire de prendre des précautions spéciales pour l'aérage.
Les salines communiquent du reste avec l'extérieur par de nombreuses ouvertures, et l'atmosphère y est en général excellente ; la température y varie de 10 à 15 degrés centigrades.
mines.
Un mode de transport spécial existe à Tirgu-Ocna c'est le chemin de fer aérien, qui relie la saline à la gare, et qui a 2.300 mètres de longueur. Les deux câbles porteurs, de 0m,031 de diamètre, reposent, tous les 160 mètres environ, sur des potences en bois ; le câble moteur,
Épuisement. On a dû au contraire prendre de nombreuses précautions contre les eaux ; il est arrivé sou-
vent en effet que les eaux souterraines et surtout les eaux superficielles, ayant pénétré jusqu'à la surface du gîte et dissous une certaine quantité de sel, provoquaient