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GISEMENTS DE MINERAI DE FER
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la forge catalane ? Malgré nos recherches, nous n'avons
pu trouver aucun document qui permette de donner pour le Berry une date, même peu précise, et nous ne croyons pas que ce point ait jamais été élucidé pour aucun pays. Ce procédé est-il une découverte française ? ou bien a-t-il une origine étrangère ? C'est là encore une question qui, à notre connaissance, n'a pas été tranchée. Il est naturel de penser que le procédé du haut fourneau dérive de celui de la forge catalane : le creuset aura d'abord été surmonté d'une cheminée pour activer le tirage ; puis on aura fait descendre par cette cheminée des charges de charbon et de minerai (procédé du demi-haut fourneau) ; puis enfin, pour faciliter la réduc-
tion du minerai, on aura ajouté des fondants, et c'est ainsi que l'on aura obtenu pour la première fois de la fonte, produit intermédiaire qu'il a fallu affiner au feu pour obtenir le fer, mais produit qui a pris aujourd'hui une importance considérable par l'utilisation directe qu'il reçoit dans l'industrie moderne. Les plus anciens fourneaux du département parais-
sent être Bigny, Forge-Neuve, Mareuil, Crrossouvre ; les premiers pour lesquels no.us trouvons une date précise de construction (ou de restauration, peut-être) sont ceux de Meillant et de Charenton, qui furent construits en
1560.
DU CENTRE DE LA FRANCE.
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que le duc d'Artois fit construire ces belles forges de Vierzon qui, pendant longtemps, donnèrent l'exemple du
progrès par l'essai et l'introduction des nouveaux procédés.: c'est là que furent faites les premières expériences pour l'utilisation des flammes perdues des hauts fourneaux. A une époque beaucoup plus rapprochée, de 1840 à 1848, ont été construits les hauts fourneaux de llozières, Bourges, Thaumiers, les Lavoirs et Mazières. Cette période de prospérité ne dura pas longtemps : bientôt sous l'influence d'une situation économique, créée par un ensemble de circonstances qu'il est inutile de rappeler ici, un grand nombre d'usines durent éteindre successivement leurs feux et furent détruites. On peut dire qu'aujourd'hui l'industrie du 'fer est à son déclin dans le Berry ; il n'y existe plus que quelques hauts fourneaux, et pour caractériser la situation actuelle, il suffira de signaler ce fait que, dans ces dernières années, parmi ceux qui marchaient au bois, il s'en est trouvé qui ont employé moins de minerais du Berry que de minerais étrangers, et parfois se sont servis exclusivement de ces derniers ; à l'heure actuelle, il est plus économique de faire venir la fonte du Nord ou de l'Est que de la produire L'industrie du fer est donc en pleine décadence dans le Berry : l'extraction du minerai avait cependant con-
servé, jusqu'à ces dernières années, une certaine impor-
Le géographe Nicolas de Nicolaï, 'dans sa description du pays et duché de Berry (1567), dit : « N'y a défaut de quantités de minières et forges à fer, dont les Berruyers en toutes sortes d'ouvrages se servent fort bien. » De 1600 à 1650 s'élevèrent les hauts fourneaux du Fournay, de Feulardes, du Chautay, d'Ivoy-le-Pré et de
tance, et le département du Cher occupait encore un
Précy. Vers la fin du XVIII° siècle, l'industrie du fer
(") Au moment où ce travail est livré à l'impression, l'industrie minière a cessé d'exister dans le département du Cher : au
était en pleine prospérité, et de 1780 à 1785 de nouveaux établissements métallurgiques furent créés : c'est alors
des premiers rangs parmi les départements producteurs, quoique sa production fût devenue bien inférieure aux chiffres qu'elle avait parfois atteints ; mais aujourd'hui (*) elle va en diminuant et la disparition d'un cer-
mois d'août 1886 les exploitations de la Chapelle-Saint-Ursin ont été définitivement abandonnées. Tome 1.; 1886,