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GISEMENTS DE MINERAI DE FER
DU CENTRE DE LA FRANCE.
Minéralogiquement il est identique au calcaire de Château-Landon : il est d'une teinte jaune ou gris clair, quelquefois noirâtre, carié, criblé d'une multitude de petites cavités vermiculaires dirigées verticalement et dont les parois sont presque toujours recouvertes d'un enduit de carbonate cristallin ; sa cassure est esquilleuse. Il renferme fréquemment dans sa masse des noyaux de silex cariés de couleur blanche ou grise ; parfois ces der-
taille très dures et d'ordinaire résistant bien à la gelée ;
niers se développent assez pour former de véritables
talline. Il offre alors généralement une structure massive et une stratification peu distincte ; les marnes lacustres sont fréquemment exploitées comme amendement cal-
amas lenticulaires de meulières exploités en divers points
comme matériaux d'empierrement. Dans le sud du département, le calcaire se charge de plus en plus de silice, l'élément calcaire tend à disparaître, et sur certains points le calcaire lacustre fait place à des dépôts de meulières que l'on peut observer près d'Urçay sur les bords du Cher et aux environs de Yicq-Exemplet (Indre). Ces meulières contiennent des fossiles d'eau douce : on y a notamment trouvé la Bithynia Duchastelli, qui semble
bien rattacher ces couches à l'horizon du calcaire de Brie.
Près de Quincy, il présente une couleur rosée et contient du quartz résinite de couleur rose, dans lequel est disséminé en petites particules roses le silicate de magnésie appelé quincite. Nous donnons ci-dessous l'analyse de cette substance, faite par Berthier. Silice Magnésie.
Oxyde ferreux Eau.
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La coloration rose de ces diverses matières est attribuée à une substance organique, car elle disparaît par calcination.
Le calcaire lacustre se présente le plus souvent en bancs réguliers et puissants dont l'exploitation fournit de très bons matériaux de construction et des pierres de
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on peut les obtenir en blocs de dimensions considérables.
Les principaux centres d'exploitation sont, dans le département du Cher : Saint-Florent, Mehun-sur-Yèvre, la CÀhapelle-Saint-Ursin et Bannay.
Sur certains points, le calcaire lacustre passe à des marnes blanches ou verdâtres, farineuses, douces au toucher, ou à un calcaire blanc grossier à texture cris-
caire.
Quant à l'âge de ces calcaires, nous avons dit qu'ils se rattachent au calcaire de Brie par leurs caractères pétrographiques et paléontologiques , comme l'a indiqué M. Douvillé.
« On observe (*) dans la vallée de la Loire, entre Gien et Decize, des lambeaux de calcaire lacustre qui se rattachent naturellement au calcaire du Berry ; ce sont des calcaires vermiculés plus ou moins durs, présentant une structure massive et une stratification généralement peu distincte. Le dernier lambeau vers le sud se montre à la station de Béard. A. quelques kilomètres plus loin, à Decize, on voit affleurer, en couches minces et bien stratifiées, les marnes et calcaires de la Limagne avec Anthracotherium et Cypris ; la composition de ces dépôts
contraste d'une manière frappante avec les calcaires irréguliers et massifs de la station de Béard. Le même contraste se retrouve au nord ; des calcaires analogues à ceux qui, dans l'Àubois, recouvrent les minerais de fer, se rencontrent à Bannay et à Cosne, puis à Châtillon et à Briare. Ce sont des calcaires durs, en bancs puissants, qui fournissent une excellente pierre de taille et diffèrent (
) Douvillé, Bull. Soc. géol., 3' série, IV, p. 107 et 108. 1876.
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