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INSTALLATION ET FONCTIONNEMENT
DES CHAUDIÈRES DE PREMIÈRE CATÉGORIE.
dessus de la plate-forme. Tantôt ce dernier est également
Ces deux premiers types s'appliquent à des chaudières de grande capacité, de 10 à 30 mètres cubes. 3° Les chaudières annulaires à chauffage intérieur et extérieur, exclusivement usitées dans le département du Nord, ont également une grande capacité et un diamètre
baigné par les gaz chauds ; mais alors ils sont à l'état dormant, c'est-à-dire que les orifices inférieurs des cheminées ou ceux des carneaux de descente débouchent au-dessous du niveau de l'eau; de plus le dôme de vapeur
est alors protégé par une enveloppe de briques réfractaires touchant les tôles.
2° Chauffage intérieur et extérieur. Les gaz circulent d'abord à l'extérieur, puis redescendent par un tube central. Dans ces deux premières catégories, les tôles du coup de feu sont parfois protégées par une murette en briques réfractaires qui est tantôt appliquée sur le métal, tantôt distante de quelques centimètres. Cette murette s'élève
au-dessus de la génératrice supérieure du rampant; 'suivant les cas, elle entoure la chaudière, on n'en embrasse qu'une demi-conférence ; elle présente parfois,
suivant l'axe du rampant, un éperon destiné à diviser les flammes et à rendre leurs courants tangentiels.
3° Chauffage exclusivement intérieur. La chaudière annulaire comporte un gros tube intérieur, souvent garni de tubes du système Field ; les flammes y pénètrent toujours tangentiellement. Forme des chaudières. La forme des chaudières est en rapport avec le mode de chauffage.
1° Elles sont le plus souvent composées d'un corps cylindriqùe unique, présentant un diamètre de 1 mètre à lm,40. Le chauffage est alors extérieur et généralement à rampant normal, à carneau non cloisonné. 2° Elles sont parfois composées de deux corps cylindriques couplés, ou associés à un ou plusieurs bouilleurs. Le chauffage, toujours extérieur, comporte alors généra-
lement un rampant tangentiel et des carneaux cloisonnés.
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atteignant jusqu'à 3 mètres. Elles fonctionnent à des pressions relativement peu élevées et leur tube intérieur sert à la descente des gaz déjà refroidis. 40 Enfin, les chaudières tubulaires et multitubulaires sont encore en petit nombre. Leur capacité est très variable; elles comportent en général un timbre élevé, une arrivée tangentielle des flammes et parfois un évasement des carneaux.
Les appareils indicateurs du Appareils de süreté. niveau de l'eau se composent principalement de flotteurs et de robinets de jauge. Ils sont extrêmement défectueux sur les chaudières verticales, soit en raison des brusques oscillations du niveau de l'eau dont la surface n'est pas en rapport avec la grande capacité des appareils, soit à cause de la difficulté de reporter les indications sous les yeux des chauffeurs. Alimentation.
L'alimentation amène le plus souvent
l'eau froide à la partie inférieure des chaudières verticales, et de plus elle est généralement intermittente. Il en résulte que les tôles du coup de feu, extérieurement exposées à de très hautes températures et parfois à des dards de flammes très chaudes, sont irrégulièrement et énergiquement refroidies à l'intérieur. Il se produit ainsi des dilatations et des contractions alternatives, extrêmement nuisibles à la bonne conservation des rivures. Des fuites se déclarent souvent à la base des chaudières verticales ; elles provoquent alors la
vidange partielle et rapide de l'appareil, ainsi que des corrosions dangereuses du métal.