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EN ALLEMAGNE.
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électrique pour les travaux de M. Marcel Deprez ou l'Elecktrotechnische Zeitschrift pour les recherches de
CHEMINS DE FER ÉLECTRIQUES DANS LES MINES
mine de Zaukeroda : Die electrische Grubeneisenbahn
M. le docteur Frôhlich. Nous retrouvons ici les trois termes constituants d'un transport de force par l' 'électricité : une machine génératrice ou primaire actionnée par un moteur, et placée à la surface ; une ligne consistant en câbles métalliques, dis-
beim Oppelschachte des Koniglichen Steinkohlenwerkes zit Zaukeroda (Jahrbuch far das Berg-und Mittenwesen irn Kônigreiche Sachsen auf das fethr. 1883) et Die Streckenfürderung auf den oberschlesisehen Steinkôhlengruben (Zeitschrift des OberSchlesischen Berg - und Hiltteninannischen
posés dans le puits, qui relient la génératrice à la réceptrice située dans la mine, et enfin la réceptrice qui
Vereins. elarz-Juni 1885), soit au moyen de renseignements
personnels recueillis sur place, ou fournis obligeamment par MM. Siemens et Halske.
est une machine du même type que la génératrice, mais
installée sur un truck spécial, de manière à utiliser le travail qu'elle restitue pour provoquer son propre déplacement, et à constituer une véritable locomotive.
PRINCIPE DES INSTALLATIONS.
1 D'une manière générale, un transport de force par l'électricité est constitué par un système de deux machines dynamo-électriques reliées par une ligne métallique servant au passage du courant électrique. L'une de ces machines est actionnée par un moteur et produit le courant : c'est la machine génératrice ou primaire ; la seconde, qui reçoit par l'intermédiaire de la ligne le courant engendré par la première, est mise en mouvement par lui et restitue, pour les usages auxquels elle est des-
tinée, une partie de l'énergie dépensée à actionner la première ; elle porte le nom de machine réceptrice ou secondaire. Le transport de la force par l'électricité a fait déjà l'objet de nombreuses recherches et de, brillan-
tes études publiées dans les recueils spéciaux; aussi croyons-nous inutile de reproduire ici les théories établies et les discussions auxquelles elles peuvent donner lieu, et nous bornerons-nous à examiner ce que la ques-
tion présente de particulièrement intéressant et pratique, dans le cas qui nous occupe, c'est-à-dire l'installation telle que nous l'avons vue dans les trois mines que nous avons visitées, renvoyant pour le côté théorique de la question aux publications telles que la Lumière
MACHINE PRIMAIRE.
Les machines dynamo-électriques sont beaucoup trop connues actuellement pour que nous croyions utile de donner une description des machines employées comme primaires dans les installations que nous avons visitées. Qu'il nous suffise de dire que toutes elles étaient du modèle D. vertical de la maison Siemens et Halske (à Zaukeroda, l'enroulement était simple et la machine montée en série ; à Beuthen et Neu Stassfurt, l'enroulement était mixte et la machine montée en compound); que, à Zaukeroda, le moteur était une petite machine verticale sans volant, à marche rapide et à action directe, pouvant donner environ 15 chevaux ; que, à Beuthen et à Neu-Stassfurt, on avait utilisé des machines horizontales de 100150 chevaux munies de volants puissants qui commandaient les arbres des machines au moyen de renvois par courroies. Enfin, dans les trois cas, les machines étaient à des distances des puits d'extraction qui pouvaient varier entre 10 et 50 mètres.