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EN ALLEMAGNE.
CHEMINS DE FER ÉLECTRIQUES DANS LES MINES
utilisée. Alors le train vide se place derrière l'aiguille II et celle-ci sert, dans ce cas, au passage de la locomotive de la voie des pleins à la voie des vides.
gueur active de 620 mètres, c'est-à-dire que c'est sur cette longueur que la locomotive conduit les trains vides du puits à la couche, les trains chargés de la couche au puits. La partie restante du travers-bancs, long de 720 mètres en tout, est employée pour la formation des trains aux deux extrémités du travers-bancs. « Il n'est pas nécessaire d'avoir un personnel spécial pour cette formation des trains. En avant, au puits Oppel, l'enchaîneur pousse immédiatement les wagons vides tirés du compartiment d'extraction du puits , sur la voie des vides jusqu'au delà de l'aiguille n° I (voir Pl. 1, fig. 1 bis). A. l'autre extrémité du travers-bancs les trains sont formés, soit que les chevaux amènent les wagons pleins de la galerie de roulage directement sur la voie des pleins, soit que l'enchaîneur de la balance S, (fig. 1) y pousse di-
« Sur le premier wagon du train est installée une lanterne rouge pour avertir les hommes qui peuvent se trouver dans le travers-bancs. La lanterne de la locomotive qui est tournée également dans la direction du mouvement est blanche. « Enfin, tout le long du travers-bancs , courent à côté l'un de l'autre deux fils nus, r, r r, qui sont les conducteurs d'une sonnette électrique. De cette manière, on peut mettre celle-ci en mouvement, de la locomotive, à tout instant et dans toutes les positions du train, en pressant de la main les deux fils l'un contre l'autre. Les signaux sont transmis au mécanicien du jour et servent, moyen-
nant une convention particulière, à lui donner à tout instant les indications nécessaires, si l'extraction doit rester. interrompue pendant quelque temps, ou si elle
rectement les wagons pleins venant de l'étage supérieur.
« La locomotive, arrivant vers le puits avec un train chargé sur la voie des pleins, passe de la voie des pleins à la voie des vides au moyen de l'aiguille n° I, se place derrière le train vide qui l'attend et le pousse sur la voie
doit recommencer, ou si le courant est trop faible. » M. Fôrster fait remarquer avec raison que la locomotive agissant par poussée et non par traction on fait, de
ce chef, une économie de temps et de travail. Cela est fort juste dans le cas où l'on se trouve à Zaukeroda pour les wagons pleins qui viennent de la balance S, et que l'on n'a pas besoin d'assembler, mais pour les wagons
des vides (fig. 2) le long du travers-bancs jusqu'à ce qu'elle arrive à l'aiguille III qui se trouve à l'extrémité sud-ouest du travers-bancs.La locomotive abandonne ensuite le train
vide à la conduite des chevaux et utilise l'aiguille n° III pour passer sur la voie des pleins et se placer derrière le train chargé qui a été formé par les hommes sur la voie des pleins, et amené exactement devant l'aiguille n° III du côté du puits. Elle pousse alors ce train et l'amène jusqu'au puits jusqu'à ce qu'elle ait légèrement dépassé l'aiguille I; elle renverse alors sa marche et recommence de la même manière avec le train vide. « L'aiguille n° II n'est utilisée qu'exceptionnellement, et seulement dans le cas où il y a entre la recette et elle tant de wagons pleins que l'aiguille n° I ne peut plus être
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qui sont amenés par les chevaux le couplage des wagons est tout fait, et l'économie n'existe pas. Pour les wagons vides venant du puits, il est bien vrai qu'il y a gain de temps au puits puisqu'on n'a pas besoin de les coupler, mais il faudra bien le faire à l'extrémité du travers-bancs pour ceux qui seront emmenés plus loin par les chevaux. Il n'y a donc d'exception que pour les wagons qui passent par la balance et qu'il fallait coupler avant, tandis qu'on les laisse indépendants maintenant. Ce sont ces wagons s
seuls qui réalisent une économie. Dans les conditions Tome XI. 1887.