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NOTE SUR UN PROCÉDÉ D'EXÉCUTION
DE TRAVAUX DE SAUVETAGE.
du puits et du rameau de sauvetage, et l'application des moyens mis en oeuvre a donné des résultats assez satisfaisants pour motiver ici la reproduction presque littérale des principaux passages du manuel qui y ont trait. Le procédé est connu sous le nom de fonçage de puits à la Boule (*). On commence par établir à la surface du terrain rendu
Lorsque le puits doit être construit rapidement, on ne
- s'astreint pas à conduire la fouille exactement suivant le
hors oeuvre des cadres, on la tient un peu plus large et l'on consolide les cadres au moyen de coins ou de gazons que l'on introduit entre eux et les terres. Il arrive souvent que, le puits se trouvant creusé à la profondeur nécessaire, on soit obligé de déboucher en rameau pour marcher vers les ouvriers à retirer. L'expérience nous conduit également à recommander le procédé suivant (**). Il est fondé sur l'emploi de châssis coffrants
horizontal un cadre à oreilles de 0m,80/0m,80 dans oeuvre, composé de quatre pièces équarries de Oni,10 environ de
côté : deux semelles S et S' à oreilles, assemblées à tiers bois avec les chapeaux H et H' (Pl. V, fig. 3). On assure tout le système avec de la terre et on le consolide au moyen
de piquets placés aux bouts et sur les côtés des oreilles. On fouille ensuite d'environ 0111,30 et on place un premier
cadre jointivement au cadre à oreilles (fig. 4). On continue la 'fouille en lui donnant autant que possible une largeur égale au hors oeuvre des cadres, que l'on place au fur et à mesure de l'approfondissement. Ils sont compo-
sés chacun de quatre planches qui sont assemblées de champ au moyen d'entailles de la moitié de leur largeur (fig. 5). Ces planches ont de 0'11,25 à 0m,30 de largeur et
O',02 et O,03 d'épaisseur. Elles portent, comme les
disposés j ointivement. Le châssis ordinaire se compose de quatre pièces formées
de planches de 0'11,03 à 0m,05 d'épaisseur.e de 01'1,25 à CP,30 de largeur assemblées à l'aide de trois tenons et d'un coin (fig. 6). Le chapeau porte à ses extrémités deux entailles ayant pour largeur le tiers de la largeur de la planche et une profondeur égale à l'épaisseur du bois. La semelle porte également deux entailles de même épaisseur, mais dont l'une est de 0"1,03 plus longue que l'autre. L'un des montants se termine par un tenon à chacune de ses ex-
trémités; l'autre ne porte qu'un seul tenon à sa partie supérieure. Pour maintenir ce dernier montant qu'on
pièces du cadre à oreilles, des coches au trait de scie en leur milieu. Au moment de la pose de chaque cadre, on laisse descendre successivement un fil à plomb de chacune des coches du cadre à oreilles et l'on fait varier, au moyen de coins, la position du cadre que l'on pose,
place du côté de la semelle où se trouve l'entaille la plus profonde, on enfonce dans cette entaille un coin long et
jusqu'à ce que le fil à plomb couvre exactement les coches
trait de scie. Les quatre pièces d'un même châssis doivent porter un numéro d'ordre.
correspondantes des différentes pièces. On consolide le système en rattachant par des tringles en bois clouées les faces correspondantes des cadres. Ces tringles ont communément I'n,10 à Pn,20 de longueur, 0',06 à 0m,07 de largeur et 0m,02 à 0m,03 d'épaisseur. (*) École de mines, pages 49, 50; 15 et 16.
mince
(fig.
6 bis).
Le milieu de la face inférieure du chapeau et celui de
la face supérieure de la semelle sont indiqués par un Pour changer de direction, on emploie des châssis tournants dans lesquels les montants sont de largeur (") Dans les circonstances dont il a été question, on s'est servi de gazons; les cadres étaient placés jointifs en raison de la fini4lité des sables. (**) Op. cit., pages 87 et suiv.