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ÉTAT ACTUEL DE LA MINE D'ALMADEN
NOTE SUR I; OZ OKÉRITE
Algérie pour l'année 1885, et à un article très substantiel de M. Habich , l'éminent directeur de l'École des mines de Lima, publié dans le n° it du Boletin de minas, édité par cette Ecole. La production annuelle du monde entier en mercure métallique pourrait s'estimer, d'après la statistique française, comme suit
NOTE SUR L'OZOKÉR1TE
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Espagne États-Unis d'Amérique Autriche Italie
1 564 tonnes (en 1884) 974 487 '267
(en 1885) (en 1885) (en 1884)
Total ...... . . 3.292 tonnes ou 95.400 bouteilles. D'après M. Habich, déduction faite de la partie de la production autrichienne qui est tranformée immédiatement en vermillon, on peut évaluer à 88.000 bouteilles ou 3.050 tonnes la quantité annuelle de mercure métallique livrée actuellement à la consommation. La production des États-Unis n'étant plus que de 30.000 bouteilles
environ, alors qu'elle avait dépassé 79.000 en 1877, 58.000 bouteilles à peu près sont fournies par l'Europe. L'Angleterre, par où passe presque tout le commerce du
mercure, en a importé, en 1886, 58.968 bouteilles et exporté 66.109, qui ont été dirigées sur les pays suivants: Chine (Hong-Kong) États-Unis d'Amérique Mexique
21.515 bouteilles. 12.311 10.592 4 553 3.557 3.188 2.297 8 096
France Allemagne Pérou Chili.
Autres pays Total
66.109 bouteilles.
Le prix du mercure, à Londres, a varié, en 1886, depuis un minimum de 5 £,15 jusqu'à un maximum de 7c,10 avec une moyenne de 7 £,5 par bouteille. Avril 1887.
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SES GISEMENTS, SON EXPLOITATION A BORYSLAW ET SON TRAITEMENT INDUSTRIEL Par M. A. RATEAU, ingénieur des mines.
L'ozokérite est un minéral intéressant à bien des
égards. On n'en connaît qu'un très petit nombre de gisements. C'est à Boryslaw,, dans la Galicie orientale, à 12 kilomètres au sud-ouest de Drohobycz, qu'on l'a trouvée, pour la première fois, en quantité suffisante pour donner lieu à une exploitation. Cette exploitation , commencée timidement en 1860, a pris rapidement une importance exceptionnelle. Aujourd'hui, elle représente une valeur annuelle de plus de 10 millions de francs. Pour cette valeur seulement, l'ozokérite, qui était presque totalement inconnue il y a vingt-cinq ans, mériterait qu'on s'occupât d'elle. Les notes qui vont suivre ont été recueillies au mois d'août 1885, pendant un voyage d'étude.
Il y a peu de publications en langue française sur
l'ozokérite. Ce sont les mémoires de M. l'ingénieur des mines Heurteau, dans les Annales des mines de 1871, et de M. Syroczynski, dans la Revue universelle de Liège de 1885. Ces deux mémoires parlent du pétrole en Galicie et accessoirement de rozokérite. ÀNNALL'S DES IdINEs.
Tome XI, 1887