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NOTE SUR L'OZOKÉRITE.
souvent tordus et brisés par l'énorme pression qu'ils supportent. Abatctge.
L'abatage se fait au pic. Il est relative-
ment facile, car la roche est très tendre et déjà brisée en petits morceaux. Le tirage à la poudre est complètement prohibé à cause de l'inflammabilité des gaz hydrocarburés qui se dégagent dans la mine. Aussi on songe maintenant à remplacer le travail manuel par le bosseyage. Il serait difficile d'employer la bosseyeuse dans les petits rameaux. Elle passerait avec peine par les montages. Mais dans les galeries, il est probable que le travail mécanique donnerait d'excellents résultats. Cependant le prix de revient actuel n'est pas très élevé. On donne à l'ouvrier de 4 à 8 florins, c'est-àdire 8 à 16 francs, par mètre courant de rameau, suivant la dureté de la roche. Avec ce prix les salaires journaliers montent à 2 ou 4 francs. La main - d'oeuvre est donc très bon marché, étant données les difficultés du travail. Le niveau actuel de l'exploitaPuits d'extraction. tion est à 80 mètres au-dessous de la surface. Le puits d'extraction a 90 mètres de profondeur. Il est décidé qu'on va l'approfondir pour porter l'exploitation au niveau de 130 mètres. Ce puits a 2 mètres de diamètre seulement. Il est boisé en cadres jointifs de haut en bas, excepté à la partie supérieure, où il est blindé, sur une longueur de 30 mètres, avec des panneaux cylindriques en fonte de 20 millimètres d'épaisseur. Ce cuvelage repose à sa base sur un socle en fonte solidement encastré dans le terrain. L'extraction se fait par cages guidées Extraction. attachées à des câbles ronds en acier de 49 millimètres de diamètre qui passent sur des molettes de P",30 de
diamètre et vont s'enrouler sur deux tambours cylindriques,
SES GISEMENTS, SON EXPLOITATION A BORYSLAW. 167
La recette et placée à 6 mètres au-dessus du sol. L'ozokérite est jetée sur des grilles trieuses par des culbuteurs tournant sur galets comme ceux qu'on rencontre dans les charbonnages. Les gaz carburés qui souilÉclairage, ventilation. lent l'atmosphère de la mine obligent à se servir de lampes à toiles métalliques et à faire une active ventilation. Celle-ci est obtenue au moyen de deux ventilateurs centrifuges Scheele de 1 mètre de diamètre, tirant ensemble
300 mètres cubes d'air par minute et donnant une dépression de 10 à 12 centimètres d'eau. Le calcul donne pour « orifice équivalent » 01112,2. C'est donc une mine « très étroite ». L'air pur entre par le puits d'extraction, suit la grande galerie principale, se distribue dans la mine par les galeries 131 B,133, parcourt les rameaux comme le représentent
les flèches de la fig. 5, Pl. VI, et sort par un deuxième puits de lm,50 de diamètre pour aller aux ventilateurs. Ce puits n'est que provisoire.
Épuisement. L'eau est assez abondante dans lamine. Cela tient à ce qu'elle se trouve sur le bord de la région imprégnée.
de L'épuisement se fait par un puits spécial de 1 diamètre placé à côté de celui d'extraction (Voir le plan de la mine). Ce puits servira aussi plus tard au retour d'air, mais il n'est pas encore approfondi jusqu'au niveau de l'exploitation. On commence par y amener les eaux
au moyen de deux pulsomètres qui montent chacun 500 litres d'eau par minute à 30 mètres de hauteur. L'eau est ensuite montée, du niveau de 60 mètres à la surface, au moyen d'une pompe d'épuisement aspirante et foulante, disposée suivant le système Rittinger, de
façon à élever l'eau à la descente et à la montée du piston.
La course étant de 1 mètre et le nombre de coups de