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NOTE SUR L'OZOKÉRITE.
difficultés pour opérer cette transformation. Les juifs se refusent à quitter leurs anciens puits. Leur routine égale leur cupidité.
SES GISEMENTS, SON EXPLOITATION A BORYSLAW. 165
le travail de celui qui est au-dessus. On ménage toujours la partie qui correspond au montage BD, afin de laisser un passage pour le personnel et les matières extraites. Il est facile de voir qu'en procédant ainsi on n'enlève pas tout le gîte. On laisse vierges des massifs de protection, l'un épais de 2 mètres au-dessus des galeries BB, l'autre épais de 4 mètres et long de 10 entre ces mêmes galeries. Ces massifs seront enlevés quand on abandonnera définitivement l'étage.
La Société française a acquis, Société française. il y a huit ou neuf ans, de l'ancienne compagnie Gartemberg un terrain de 6 hectares environ qui se trouve du côté de Wolanka à la pointe est de la région imprégnée. La plus grande partie est sur la zone extérieure, mais une petite partie est sur la zone intérieure. On évalue à 2 p. 100 la quantité d'ozokérite contenue dans le sol. Malgré cette faible proportion, les résultats sont bons parce que, comme nous allons le voir, la méthode d'exploitation est excellente. L'exploitation se fait par Méthode d'exploitation. de petites galeries ou rameaux de 10 mètres de longueur seulement. Ces rameaux suivent les principaux filons et partent de grandes galeries B, B, B, (fig. 4, Pl. VI) , distantes entre elles de 20 mètres. Ces galeries aboutissent à une galerie transversale principale À qui mène au puits d'extraction. On emploie la méthode par remblayage et voici comment on procède : quand, sur le parcours d'une galerie B, on rencontre un bon filon, c'est-à-dire ayant plus de 5 centimètres d'épaisseur, on bat au large de façon à faire de chaque côté un rameau CC de 5 mètres de longueur (fig .5, Pl. VI). On monte ensuite de 4 mètres par des che-
Les galeries principales BB sont boisées avec grand soin par des cadres en chêne jointifs et on enfonce des picots partout où on le peut. La fig. 6, Pl. VI, indique les dimensions de ces cadres. Ils sont trapézoïdaux, constitués par deux montants, un chapeau et une se-
minées DD, puis on bat encore au large par des rameaux Eli (La droite de la 6gure montre l'exploitation en cet état).
melle. Toutes ces pièces ont un fort équarissage de 50 50 centimètres. Elles laissent entre elles un vide
Quand deux tronçons Eli, marchant au devant l'un de
de l'n,90 de hauteur et 1 mètre de largeur. Ce vide, déjà bien petit pour des galeries principales, est encore restreint par des pièces C'S' appliquées contre la semelle et le chapeau et destinées à consolider l'ensemble. Les Montages sont aussi boisés en cadres jointifs superposés. Malgré leurs dimensions peu habituelles, les bois sont,
l'autre se sont rejoints, soit au-dessus des galeries B, soit au milieu de leur intervalle, on monte dans le toit d'une hauteur de 2 mètres et on fait des tailles chassantes FF, en déposant à mesure le remblai en GG, de façon à combler le rameau inférieur pendant qu'on avance
Cette méthode d'exploitation n'est au fond que la
méthode par gradins renversés, mais avec ce caractère particulier que les rameaux sont très courts, 10 mètres au plus. C'est une conséquence de la pression des roches. Boisages.
Les rameaux d'exploitation sont très
étroits. Ils ont seulement 1'n,50 de hauteur et 1 mètre de largeur. Comme ils sont destinés à une durée éphémère, on les boise aussi somMairement que possible. On
est obligé néanmoins de se servir de cadres solides en sapin distants les. uns, des autres de 1 mètre. Quand on fait le remblayage on n'enlève pas ces cadres. Ils sont destinés à soutenir ceux que l'on placera dans le rameau supérieur.