Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
186 NOTE SUR DEUX EXPLOSIONS DE CHAUDIÈRES.
AUX FÔRGES DE L'ADOUR ET AU PUITS MARSEILLE. 187
du 22 février ; il fait observer que toutes les dépositions confirment que cet accident s'est produit en marche nor-
Description de la chaudière. Elle est horizontale avec un seul bouilleur-réchauffeur latéral. Le corps prin-
male avec une alimentation suffisante et sans aucun
cipal d'une longueur de 12 mètres et d'un diamètre de lm,30 est relié au réchauffeur par deux larges cuissards.
excès de pression.
Le 20 février, une légère fuite s'était produite entre deux rivets du bouchon qui a sauté le 22 ; cette fuite avait été matée ; peut-être indique-t-elle le point faible par où la brisure définitive a commencé à se produire. L'Ingénieur en chef des mines, Rapporteur, Signé : MICHEL LÉvv.
L'avis de la Commission centrale a été le suivant L'explosion du 22 février 1886 est due à la rupture d'un fond en fonte, rivé sur une tubulure latérale, d'un générateur à corps cylindrique vertical.
La cause de cet accident est à rapporter à une malfaçon dans la rivure qui réunissait le fond à la tubu-
Ce dernier, d'une longueur de 12 mètres et d'un diamètre
de 1 mètre, reçoit l'alimentation à son extrémité antérieure. Il est fermé à l'avant par un gros bouchon en fonte portant le trou d'homme et sur lequel est rivée la tôle ; c'est ce bouchon qui s'est brisé. Les dimensions constitutives de sa rivure (Pl. VII , fig. 8, 9) sont les suivantes Espacement entre deux rivets Diamètre des rivets Épaisseur de la fonte de la tôle Tôle à partir de l'axe des rivets. Recouvrement. . Fonte
II. Explosion du puits Marseille. Le 14 août 1886, une chaudière à vapeur a fait explosion au puits Marseille, de la concession de Montrambert. Un ouvrier a été assez grièvement blessé ; les dégâts matériels sont peu importants. M. l'ingénieur des mines Tauzin a rendu compte de cette explosion. Description sommaire des lieux. Les générateurs du puits Marseille, au nombre de cinq, ont leur massif de ma-
çonnerie à ciel ouvert, à demi-enterré, au pied du bâtiment qui .contient la machine d'extraction. C'est la chaudière n° 2 de ce massif, située à peu de distance du mur du bâtiment et parallèle à ce dernier qui a fait explosion.
40 60
Entretien. Le corps principal date de 1870; quant au bouilleur-réchauffeur, il a été construit et mis en place en avril 1886 par MM. Broyet et Delord constructeurs à la Montat (SaintÉtienne), qui ont l'entreprise des réparations et de l'entretien des chaudières de la compagnie de Montrambert. L'épreuve réglementaire a eu lieu le 22 avril 1886. Il convient de rappeler ici que la compagnie de MontramSert, à la suite d'un accident de chaudière survenu en 1885, s'est adressée à l'Association lyonnaise des propriétaires d'appareils à vapeur, dont les agents ont passé leur visite le 8 mars et le 8 avril 1886, avant la mise en Origine.
lure.
45
Épreuves.
,
place du nouveau réchauffeur.'
Circonstances gui ont accompagné l'accident.
Le
14 août 1886, à 4 h. 50 du soir, le bouchon de fonte du réchauffeur a été violemment projeté, entraînant le tuyau d'alimentation, le contrepoids du registre et épar-