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LES RÉGULATEURS DE VITESSE.
LES RÉGULATEURS DE VITESSE.
Commençons par 'rappeler les résultats de notre an. cienne étude 1° Il doit y avoir entre le manchon du régulateur et l'organe de réglage (valve ou distribution variable), une liaison invariable de telle façon que la puissance de la
varier que de 4 p. 100 de sa valeur, quelles que soient les variations du travail résistant entre son maximum et zéro et cela quelle que soit l'instantanéité de la variation de travail. Cela correspond le plus souvent à des variations de vitesse pratiques qui ne dépassent pas
machine, à chaque instant, dépende uniquement de la po.
p. 100 en plus ou en moins de la vitesse de régime, comme on le verra. C'est là un très beau résultat au point de vue pratique, et nous verrons qu'on peut l'ob-
sition du manchon du régulateur au même moment Cette condition est remplie dans les régulateurs à valve et dans les machines Corliss ; mais elle ne l'est pas dans les machines où le régulateur agit sur la détente par l'inter.
tenir sans difficulté (voir la première application numérique).
médiaire d'un embrayage ; aussi avons-nous montré que ce
30 Nous avons montré qu'on ne pourrait faire usage
dernier système ne peut pas donner de bons résultats, D'ailleurs , il est aujourd'hui presque partout aban. donné. 20 Dans les régulateurs à force centrifuge, le manchon
s'élève quand la vitesse augmente. Si nous appelons ni le nombre de tours par minute du régulateur, lorsque son manchon est en bas de sa course utilisée, et n2, le nombre de tours quand le manchon est en haut, le rapport
n2n,
est ce que nous avons appelé l'écart relatif de
) 2 vitesse du régulateur. Nous avons appelé régulateur stable pour la course utilisée du manchon, celui pour lequel ce rapport n'est pas nul, et indifférent ou isochrone, celui pour lequel ce rapport est égal à zéro. Nous avons montré que les deux vitesses n, et n2, exprimées en nombre de tours, sont les deux limites extrêmes de la vitesse de la machine. Si on suppose , par exemple , que n, = 49 tours et n2.51 tours, l'écart relatif de vitesse est égal à
nt 49 + (5149) 2.
= 5-2 = 0
p. 100.
En d'autres termes, la vitesse de la machine ne pourra
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.
d'un régulateur isochrone que si la machine avait un volant de masse infinie, et que l'écart relatif de vitesse de-
vait être d'autant plus grand que le volant avait une masse plus faible par rapport à la puissance de la machine. Avec les volants qu'on emploie le plus souvent dans la pratique, les régulateurs doivent donner des écarts relatifs de vitesse de
1
à
1
5-0,
suivant le volant.
Dans ces dernières années, l'attention s'est portée sur la régularisation de la vitesse des machines. On sait que
les machines à vapeur qui mettent en mouvement les machines électriques, doivent avoir une grande régularité
or, les électriciens se plaignent généralement de l'insuffisance de la régularité des machines à vapeur. Le but principal de ce travail est de les satisfaire. Il existe dans l'industrie des machines modernes qu'on trouve toutes faites, et qui sont bien réglées, bien qu'il soit facile d'obtenir une régularisation plus parfaite encore. Mais il existe aussi un grand nombre de machines d'un type ancien, satisfaisantes au point de vue de l'économie de combustible et de la solidité mais qui sont mal réglées. Nous montrerons qu'il est toujours facile de les munir d'un excellent régulateur, agissant sur une valve ou une soupape, ce qui est beaude marche ;