Annales des Mines (1887, série 8, volume 12) [Image 125]

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LES RÉGULATEURS DE VITESSE.

LES RÉGULATEURS DE VITESSE.

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oscillations ;

coup moins coûteux que d'acheter une machine neuve. On trouvera plus loin le résumé des formules que nous avons établies et qui servent dans les applications.

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s'ils avaient toujours la même valeur, ils

n'auraient pour effet que de retarder un peu le mouvement du manchon. Mais il arrive souvent que le frottement au départ est supérieur au frottement pendant le mouvement ; alors le manchon, une fois en mouvement, se lance et dépasse le but ; puis il revient en arrière, et

A moins d'une indication contraire, nous prendrons toujours pour unité : le mètre, le kilogramme et la seconde.

ainsi de suite. Ce cas se présente, en outre, pour les IL -- CALCUL DU VOLANT ET DU RÉGULATEUR.

Calcul du volant et de l'écart relatif de vitesse du réguDans notre précédente étude, nous avons silateur. gnalé les causes des oscillations que subissent les régu-

lateurs quand le volant n'est pas assez puissant pour l'écart relatif de vitesse du régulateur. Les principales de ces causes sont les suivantes Dans l'intervalle d'une révolution du volant, la vitesse angulaire de l'arbre du volant subit des variations qui tiennent à ce que le moment du travail moteur varie incessamment pendant la course de chaque piston. Si le volant n'était pas suffisant, le manchon du régulateur oscillerait entre ses limites extrêmes, et cela plusieurs fois dans chaque révolution. C'est la cause classique des oscillations, mais non la seule, comme on va le voir. Lorsque le manchon du régulateur se déplace un 20 peu trop vite, il peut dépasser sa position convenable en vertu de la force vive radiale des boules ; en revenant en arrière, il peut dépasser de nouveau cette position, et de là des oscillations qui peuvent durer indéfiniment; le si le volant est assez puissant, cela n'arrivera pas, car lentement. Cette manchon ne se déplacera alors que cause d'oscillation a été étudiée par M. Worms de Romilly, ingénieur en chef des mines, comme nous l'avons dit.

Les frottements de l'appareil de réglage et ceux du régulateur lui-même peuvent aussi donner lieu à des 30

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valves qui ont un frottement d'autant plus grand qu'elles sont dans une position plus voisine de la fermeture. Le régulateur n'agit pas instantanément ; il n'a 4° aucune action sur la vapeur qui est située dans le tuyau d'admission, entre la valve et le cylindre; de là une nouvelle cause d'oscillations qui est d'autant plus faible que le volant est plus puissant. Enfin, si la variation de travail se produit pen50

dant la détente, le régulateur n'agit qu'au moment de l'admission suivante. De là un temps perdu qui donne lieu à une variation de vitesse ; l'action du régulateur est alors, tantôt exagérée, tantôt insuffisante, et de là une nouvelle cause d'oscillations, qui a été étudiée très complètement par M. Hirsch, ingénieur en chef, dans son cours de machines à vapeur à l'École des Ponts et Chaussées.

Pour éviter les oscillations, nous avons conseillé de régler une fois pour toutes, par tâtonnements, l'écart re-

latif de vitesse du régulateur, de manière à éviter les oscillations, et cela par l'emploi du contrepoids de Foucault, dont nous reparlerons plus loin. Mais il est très utile de savoir d'avance quelle régularité on pourra donner à une machine dont on fait le projet ou, inversement, de savoir calculer le volant nécessaire pour obtenir une régularité donnée. Comme la question nous a paru trop difficile à résoudre par le calcul d'une manière complète, nous avons étales quatre formules empiriques suivantes, basées en partie sur la théorie des volants et en partie sur l'expé-