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LES RÉGULATEURS DE VITESSE.
même en supposant que le travail résistant tombe jusqu'à, zéro.
Il est facile d'en déduire la valeur maxima du frottement F, évalué au manchon du régulateur, quel que soit le diamètre de la valve et la course du manchon; en effet,
le frottement varie comme le carré du diamètre d de la valve, en supposant que la course du manchon reste égale au diamètre de la valve ; si la course est égale à C, la
valeur de F est égale à:
(12 den cl
d3
C
0,01
C
C
diamètre de la valve
en mètres; C course du manchon en mètres.
Cette valeur donne le maximum du frottement de la valve, lorsqu'elle s'approche autant que possible de sa fermeture ; ce frottement va en diminuant quand la valve s'ouvre et devient presque nul quand elle est ouverte. En
construisant la valve suivant nos indications , elle n'a besoin d'aucun graissage ni entretien. La fig. 5 (PI. VIII) indique la manière dont on doit s'y prendre pour l'ajustage de la valve. On doit faire venir de fonte, sur la valve, deux tiges A et B qui servent à mettre la valve sur poin-
tes, en A et B, pour l'ajuster sur le tour ; ces deux tiges sont coupées après l'ajustage. L'intérieur du tuyau qui contient la valve est alésé au même diamètre. Puis on .enlève à la lime, sur une épaisseur de quelques millimètres, des deux côtés, la partie comprise entre CD et EF
et couverte de hachures croisées sur la fig. 5, afin de lui permettre de tourner dans son tuyau. On donne alors le coup de lime sur l'arête de la valve située du côté de l'arrivée de la vapeur, comme nous l'avons dit. En général, on fait la valve en bronze, le tuyau qui la contient en fonte et l'axe en acier ; le joint métallique doit être en bronze.
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Pour Soupape à stabilité variable; ses dimensions. é,viter le frottement assez notable des valves, on emploie souvent pour les remplacer, des soupapes parfaitement équilibrées ; elles ne remplissent pas le but, ainsi qu'on l'a vu ci-dessus ; mais on peut les modifier facilement pour en faire des appareils à stabilité variable ; en prenant, par exemple, le type des soupapes de Cornouailles, il suffit de donner, à l'une des deux soupapes, un diamètre un peu supérieur au diamètre de l'autre ; mais le siège des soupapes donne lieu à des perturbations qui ôtent toute précision à l'appareil. Nous avons proposé, il y a quelques années, un appareil qui remplit parfaite-
ment les conditions voulues ; c'est la soupape à stabilité variable dont nous allons donner la description. Elle se compose d'un cylindre mobile creux, fig. 6 (Pl. VIII), percé de fenêtres A destinées à l'entrée de la vapeur et de fenêtres B et C destinées à sa sortie ; le mouvement est communiqué du dehors au moyen du levier H
mu par un axe I à garniture métallique. Comme on le voit sur la figure, la vapeur entre dans l'appareil par deux orifices D, E et en sort par deux orifices F, G; cela nécessite l'emploi d'une culotte de bifurcation de vapeur à, l'entrée et d'une à la sortie, si la machine n'a qu'un seul cylindre. Cette petite complication est nécessaire si on veut avoir une soupape d'une douceur absolument parfaite, comme nous nous le proposons. L'épaulement MN sert à obtenir la stabilité variable dont nous avons parlé; il ne doit être que d'une fraction de millimètre ; il est
d'ailleurs facile à calculer a priori. C'est cet épaulement qui constitue le caractère spécial de cette soupape ;
il joue le rôle du coup de lime dont nous avons parlé pour les valves. Le joint n'est pas absolument étanche, mais il n'a pas besoin de l'être complètement ; quelques millimètres carrés de fuite n'ont pas d'importance ; en effet, en supposant le travail résistant de l'atelier réduit