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à zéro, il faut encore vaincre les résistances passives de la machine qui sont toujours sensibles. La fig 1 (Pl. IX) a pour but de représenter la manière de monter la soupape sur la conduite de vapeur de la .
machine. La vapeur arrive par la conduite A dans la vanne ou soupape d'arrêt B, qui n'est représentée ,que par son enveloppe extérieure ; elle peut être d'un système quelconque. Là, elle se bifurque en deux conduites C et
D pour pénétrer dans la soupape à stabilité variable S. Puis elle sort de la soupape par les conduites E et F pour se rendre aux cylindres de la machine ; ces deux tuyaux se réunissent plus loin , en un seul, si la machine n'a qu'un seul cylindre. La dimension de l'appareil se déterminera, comme nous l'avons dit, de façon que la vitesse de la vapeur ne dépasse pas 100 mètres à son passage dans le tube mobile ; or, elle se bifurque en deux parties, de sorte qu'il faut que la moitié de la vapeur ne dépasse pas 100 mètres dans la totalité de la section du tube ; soit d son diamètre intérieur (fig. 6, Pl. VIII), on a donc r.d2
s
V 100
= 12
S = section du piston de la machine à vapeur; V = vitesse de ce piston au milieu de sa course.
d'où
LES RÉGULATEURS DE VITESSE.
LES RÉGULATEURS DE VITESSE.
,
u.' =
=
V
,
V
soit exactement la moitié du diamètre du tuyau qui contient la valve correspondante, ou encore d = 0,08 VSV.
Mais, à cause des nombreux coudes que suit la vapeur, dans l'appareil, nous adopterons la formule d = 0,12 VSV,
ou les
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3/4 du diamètre du tuyau de la valve correspon-
dante; cela donnerait environ d=75 millimètres pour une machine de 100 chevaux à deux cylindres. On fera le cylindre mobile en bronze et la cage fixe en fonte.
Cette soupape a l'avantage de donner des frottements presque nuls ; on pourrait donc l'appliquer à des machines d'une grande puissance et employer des régulateurs à boules beaucoup plus faibles que quand on emploie une
valve; c'est un grand avantage quand on veut établir un régulateur de précision et surtout quand il s'agit de régler une machine existante et mal réglée dont le régulateur n'a pas une puissance suffisante pour mouvoir une valve dans de bonnes conditions. Le frottement d'une soupape ainsi construite n'est pas le dixième du frottement d'une valve équivalente; en effet, grâce à la double entrée et à la double sortie de la vapeur, elle est exactement équilibrée en travers ; du haut en bas elle est aussi exactement équilibrée à part l'épaulement qu'on peut fixer à volonté. Le seul frottement est celui de la garniture conique de l'axe et c'est fort peu de chose. L'appaNil n'a besoin d'aucun graissage ni entretien quelconque jusqu'à ce que le cylindre mobile soit usé par la vapeur, ce qui ne se produit qu'au bout de longtemps. Après l'usure, on peut aléser intérieurement l'appareil et remettre un cylindre mobile d'un diamètre un peu plus fort. Il y a un autre cas où la valve devient d'un emploi
difficile si l'on tient à avoir une machine bien réglée c'est le cas des locomobiles de un à dix chevaux; pour une machine de cinq chevaux, par exemple,- il faudrait employer une valve de 3 centimètres au plus de diamètre
et un: axe de 4'11,5 de diamètre, en suivant les règles que nous avons adoptées ; dans ces conditions, la valve deviendrait un appareil un peu délicat. Les constructeurs de locomobiles donnent à leurs valves des dimensions