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ET LA RÉPARTITION DU TRAFIC.
332 LE PRIX DE REVIENT SUR LES CHEMINS DE FER
Si, dans les mêmes conditions, l'on veut se faire une idée de ce que peut être le prix de revient de la tonne 1 kilomètre, ou, plus généralement, d'une unité kiloni trique (en assimilant J. voyageur à 1 tonne, etc., comme on le fait ordinairement sans grande erreur), on peut se servir de l'expression P
(4)
2`,2
600 000 F
qui dérive de la précédente, en fonction de la fréquenta. tion de la ligne, c'est-à-dire de son trafic connu ou sup. posé.
Mais si l'on veut
Savoir ce que doit être ce prix de revient sur ligne ou un réseau de profil connu ;
Apprécier les résultats d'une ligne ou d'un réseau donné ;
Comparer entre eux les résultats de deux lignes ou de deux réseaux de profil et de trafic connus ; Il faut se servir de la formule (5)
(4°,5
300 000\
F+) 0,05 é).
Dans ces formules La longueur est exprimée en kilomètres, La recette et la dépense. . . . R, r, D, d en francs, Le prix de revient d'une unité kilométr p en centimes, La déclivité en millimètres par mètre, L'importance du mouvement en tonnes ou unités kilométt, La fréquentation
F
Nous nous abstenons d'essayer de tirer actuellement une conclusion de ces formules ; il sera aisé de le faire à qui connaîtra exactement les éléments, la déclivité moyenne, en particulier, d'une ou plusieurs lignes ou réseaux déterminés.
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Cette même formule (5) donne la solution rationnelle d'un problème qui se pose à chaque instant et qu'on résout ordinairement suivant les circonstances et les intérêts plus encore que suivant la raison : nous vou-
lons parler de la direction à donner au transport des marchandises.
Les voyageurs déterminent leur itinéraire suivant
leurs convenances.
Les expéditeurs de marchandises demandent l'application des taxes les plus réduites, quel que soit d'ailleurs l'itinéraire effectivement suivi. Il serait rationnel que les taxes les plus réduites s'établissent toujours par l'itinéraire qui correspond, pour les compagnies, au minimum de dépenses. Ce ne sera pas,
à, coup sûr, la plus courte distance géographique; ce sera la plus courte distance rationnelle, « reasonable » suivant l'expression, si juste dans son vague même, que l'on retrouve à chaque pas dans les cahiers des charges anglais.
Pour apprécier rationnellement les conditions qui influent sur le prix de revient, il ne faut pas seulement tenir compte des déclivités, il convient aussi d'avoir égard aux circonstances qui, au grand dommage de l'économie, interrompent la circulation directe des trains de marchandises, c'est-à-dire des transmissions dans les gares de jonction d'une ligne avec une autre.
Ces transmissions exigent des manuvres, des remaniements de trains et sont l'équivalent d'un parcours supplémentaire dont il faut tenir compte. On a cru devoir en fixer le chiffre à 25 kilomètres dans les conventions intervenues en 1883, entre l'administration des chemins
de fer de l'État et les Compagnies de l'Ouest et d'Orléans.
Quant aux déclivités, il faut en tenir compte par des distances d'application, en adniettant, d'après le mémoire