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NOTE SUR LE RAIYEUELSBERG (BAS-HARZ).
lèles à eux-mêmes dans toute l'étendue des schistes de Wissenbach et leur pendage est d'environ 75° vers le sud-
est. Dans les stratifications, au contraire, on trouve les directions les plus variées, dues à des accidents tels que plis et selles ; mais il y a toujours concordance avec les stratifications du gîte. On avait déjà remarqué depuis longtemps le parallélisme du gîte principal avec les schistes à calcéoles et les grès à spirifères , mais cette observation semblait ne pas s'appliquer au hangende Trumm. Il est maintenant reconnu que cette panse correspond à un glissement parallèle dans les schistes de Wissenbach. J'ai pris, dans les gradins et au front de taille des galeries, plusieurs croquis montrant la concordance absolue des stratifications du gîte et de celles des schistes. Je les ai trouvés reproduits dans la Zeitschrift fur Berg, Biitten und Salinenwesen (XXX, 1882) par M. Kôhler, qui s'attache à prouver cette concordance (fig . 4).
2° Le gîte n'est pas dû à un épanchement en nappe de Puisque le Rammelsberg est un matières pyriteuses. peut-on attribuer son origine à un gîte interstratifié , épanchement en nappe de matières pyriteuses ? Cette hypothèse paraît peu d'accord avec les fines stratifications successives des sulfures divers. Non seulement on cons-
tate cette structure zonée aux fronts de taille, mais la collection d'échantillons, réunie par les soins du directeur actuel, offre de curieux exemples des plissements de ces zones, qui n'ont pu être évidemment produits par une coulée pyriteuse (fig. 5 et 5 bis). Au con3° Le gîte est dû à des dépôts sous-marins. traire, tout dans la constitution du gîte s'accorde à prouver que celui-ci est dû à un phénomène de dépôt sous-
marin. Les fines stratifications sont déjà une des meilleures
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preuves ; une autre, non moins importante, est fournie par les kupferkniest. Lorsqu'on va du toit au mur actuel du gîte, on rencontre successivement 1° Les kup ferkniest, scifistes plus ou moins imprégnés de pyrites.
2° Une masse compacte de pyrite avec pyrite de cuivre et un peu de mispickel.
30 Au milieu du gîte les melirte Erze, fines stratifications de pyrite et de galène. 4° Au mur domine une masse pyriteuse à grains fins avec galène et blende, pyrite et sulfate de baryte. C'est le minerai de plomb proprement dit, qui est brun ou gris suivant que la blende ou la baryte y domine Il est à remarquer que les bords du gîte sont toujours relativement plus riches ; la pyrite, qui est l'élément principal au centre, y disparaît pour faire place seulement à la galène et au minerai gris.
5° Immédiatement au mur de la pointe du nouveau gîte, on trouve des couches de schistes très compactes et
régulières reposant sur une petite fissure remplie de schmierigen Letten.
60 Enfin, partout s'étend le Leitschicht , schistes tendres et tourmentés, traversés par un grand nombre de fissures avec remplissage de quartz et de calcite (fig . 6). Au centre du gîte, l'épaisseur des kniest est considérable, 20, 30, 50 mètres et plus ; elle diminue sur les bords où on ne trouve plus que des alternances de petits lits de pyrite et de schistes très fins. C'est là une indication précieuse,- car elle annonce sûrement un prochain coincement dans le gîte. Tout fait croire que c'étaient les bords d'un golfe où se déposaient les parties les plus ténues ; vers le centre, la finesse du grain diminue et on arrive peu à peu à des morceaux de schistes empâtés dans de la pyrite.