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LES RÉGULATEURS
DANS LES DISTRIBUTIONS D'ÉLECTRICITÉ.
d'où : R
(I
m) E
m) IP
(1
El
=.
(I
cuit principal qui part de la dynamo A pour y revenir. Ce système ne convient que pour les lampes à arc; encore faut-il qu'elles soient disposées d'une façon spéciale, comme nous le verrons plus loin, pour pouvoir être placées sur le même circuit. On voit de suite que ce système conduit à employer une tension très élevée. Si,
nt) E2
W
Donc R est proportionnel au carré de E; donc on peut réduire la section des conducteurs proportionnellement au carré de E. Ainsi, avec E = 1.000 volts la dépense de cuivre sera 100 fois moindre qu'avec E=100 volts. Cette remarque est fondamentale pour toutes les questions de distribution d'électricité. Il y a une autre considération qu'il ne faut pas oublier. Il y a une limite à partir de laquelle l'échauffement pro-
par exemple, chaque lampe exige 50 volts de différence de potentiel pour fonctionner, et que le circuit contienne 20 lampes, cela nécessitera 1.000 volts et même
au delà, en tenant compte des résistances des conducteurs. Dans ces conditions, on peut établir le conduc-
teur à très bon marché, d'après ce que nous avons dit plus haut. La dynamo est réglée de manière à fournir
duit par le passage du courant ne peut plus être compensé par le refroidissement extérieur du conducteur ; il
un courant d'intensité constante, quel que soit le nombre de lampes allumées ; la force électromotrice', au contraire, augmente en fonction du nombre de lampes allu-
ne faut pas dépasser cette limite, qui a été fixée par la pratique entre 1 et 3 ampères par millimètre carré de section des conducteurs en cuivre, suivant ses conditions de refroidissement extérieur ; cette loi n'est pas absolue ; il faut plutôt se rapprocher de la limite de 1 ampère par
mées. Nous reviendrons plus loin sur les procédés de régularisation employés dans cette circonstance. Ce système a été employé dans de nombreuses installations par la compagnie américaine Brush, pour l'éclairage de grands espaces au moyen de régulateurs à arc. Il est très commode pour l'éclairage des chantiers de
millimètre carré de section pour les câbles de forte section, tandis qu'on peut aller jusqu'à 3 ampères pour les conducteurs de faible section. D'autre part, les hautes tensions peuvent être la cause d'accidents pour les hommes qui touchent aux conducteurs.
construction où il est nécessaire de déplacer souvent les foyers lumineux. Mais il se prête très mal à l'éclairage à incandescence et présente d'assez grands dangers pour les hommes, de sorte qu'il doit être rejeté pour la distri-
Aussi ne peut-on pas profiter totalement, dans la pratique, de la diminution de section des conducteurs proportionnellement au carré de la différence de potentiel.
Distribution en série.
Dès l'origine, les électriciens ont compris l'avantage des hautes tensions ; c'est ce qui a donné lieu au système de distribution d'éclairage électrique en tension ou en série. Dans ce système (fig. 1, Pl. I), les lampes à arc sont placées dans le cir-
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bution de l'éclairage à domicile; tout au plus peut-il être admis pour l'éclairage des voies publiques. F
Distribution en dérivation. Aussitôt qu'on employa les lampes à incandescence, on s'aperçut que ces appareils devaient fonctionner sous une différence de potentiel rigoureusement constante ; en effet, si elle augmente, la lampe se brûle ; si elle diminue, même légèrement, l'intensité lumineuse disparaît presque complète-