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LES RÉGULATEURS
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On a cherché à les rendre moins coûteuses en remplaçant le mouvement d'horlogerie par des appareils plus simples.
La lampe Gance est un régulateur monophote à bobine en tension ; elle est basée sur le principe suivant
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soient assez consumés pour que l'intensité du courant diminue au delà de la limite fixée. Alors les noyaux EE', rappelés par les ressorts antagonistes BI', redescendent ainsi que les tiges de prolongement G-G' et le disque 1111';
de son poids et du poids du porte-charbon. Le sommier B est relié par des poulies mouflées aux tiges DU portant
le disque quitte l'écrou II' en et alors l'écrou retombe en tournant et vient s'appuyer sur le support K qui fait corps avec la vis elle-même ; alors rien n'empêche plus la vis de tourner; l'écrou B descend alors et les charbons se rapprochent jusqu'à ce que le frein à friction agisse de nouveau; cela se produit quand les charbons sont assez rapprochés pour que l'intensité dépasse la limite fixée ; alors les noyaux remontent, soulèvent le disque EIH' qui cale l'écrou I comme précédemment, et
le charbon inférieur, et de telle façon que le charbon
-ainsi de suite.
(fig. 5)
Le porte-charbon supérieur k est relié au moyen de
deux tiges à un sommier BB' formant écrou sur la vis C; cette vis a un pas très allone, et elle est assujettie à ses
extrémités de façon à pouvoir tourner sans pouvoir se déplacer verticalement. Le pas étant très allongé, l'écrou B descend, en faisant tourner la vis, sous l'action
inférieur ait un mouvement d'ascension deux fois plus lent que le mouvement de descente du charbon supérieur. De
cette façon, le point lumineux reste fixe, ce qui permet d'employer un globe de petite dimension. Ainsi, en résumé, les charbons se rapprochent naturellement, sous l'action de la pesanteur, en faisant tourner la vis C.
0.1
DANS LES DISTRIBUTIONS D'ÉLECTRICITÉ.
Mais ce mouvement de rapprochement est réglé par un .frein que nous allons décrire et qui sert en même temps à l'allumage de la lampe. Les charbons sont en contact avant le passage du cou-
rant. Lorsque le courant passe, les noyaux E, E' sont attirés par les solénoïdes F, F', dont les fils sont en tension dans le courant principal ; les tiges G et G' qui forment le prolongement des noyaux, se soulèvent et montent le disque FIEF; ce disque vient s'appuyer sur l'écrou II' suivant le plan de contact cti3, cc; cet écrou est soulevé ; comme il ne peut tourner, à cause de son , il fait tourner la vis C; ce contact avec le disque mouvement de rotation fait en même temps monter l'écrou BB' et l'allumage de la lampe se produit. La vis est alors maintenue immobile jusqu'à ce que les charbons
OC-1,
En résumé, l'appareil règle l'écart des charbons de telle façon que l'intensité du courant soit constante. Les ressorts antogonistes des noyaux peuvent se régler de façon à régler une fois pour toutes l'écart des charbons. La figure ne représente pas les fils pour plus de simplicité; on se rappellera seulement que les solénoïdes et l'arc sont en tension dans le courant principal. Ces lampes sont employées pour des distributions en dérivation, sous potentiel constant. Elles ont une fixité très remarquable et une marche des plus régulières. Il y a encore une foule d'appareils analogues ; presque tous les constructeurs électriciens sont à même, à présent, de faire de bons régulateurs à bobines en tension. Ces régulateurs sont monophotes, c'est-à-dire qu'il ne faut pas qu'il y en ait plus d'un en tension. Nous allons montrer pourquoi. 'Supposons deux régulateurs en tension dans un circuit fournissant une force électromotrice constante; suppo-
sons-les bien réglés. Puis rapprochons à la main les charbons de l'un des régulateurs en éloignant en même temps les charbons de l'autre. Supposons que ces deux