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132 CARBONISATION SUR PLACE DANS LES ACIÉRIES. 12f,30 12f,30
2°
b b
30
b = I2,41
I°
V V = 3f,05 3f,33
VA
Va
VA
Va = 3f,50
Avantage total pour le prix de revient de l'usine B: 40 30
3f,05 3f,33 3f,50
O,065 = 3f,11 Of,175
NOTE SUR LA CAUSE DE LA CATASTROPHE DE ZUG. 133
3`,50
Of,175 = 3f,67
NOTE SUR LA CAUSE DE LA CATASTROPHE DE ZUG Par M. RÉSAL, membre de l'Institut, inspecteur général des mines.
CONCLUSION.
Les chiffres précédents montrent que, dans les conditions que nous avons supposées, il y aurait un avantage sérieux à carboniser sur place. Si l'on tient compte, en effet, de la concurrence redoutable des divers centres de production et de la faiblesse du prix de vente actuel de l'acier, une telle réduction du prix de revient comprise entre 3 francs et 3%50 par tonne n'est point à dédaigner et elle explique la tendance qu'ont les nouvelles aciéries à fabriquer leur coke elles-mêmes. Nous ne voudrions pas affirmer cependant qu'en toute circonstance l'introduction de cette pratique put constituer un grand progrès pour les aciéries situées dans le voisinage immédiat d'un bassin houiller ; mais elle nous semble fort recommandable lorsque la valeur du combustible forme un élément important du prix de revient.
Le 5 juillet dernier, à partir de cinq heures et demie du soir, il s'est produit, dans le faubourg de Zug, qui aboutit à la gare du chemin de fer, une succession d'ébranlements et d'affaissements du sol. Les habitants affolés ont cherché à sortir de leurs maisons, qui se lézardaient et s'inclinaient de plus en plus, et à sauver ce qu'ils avaient de plus précieux (voir les fig. 16 à 19, Pl. IV). A six heures et demie, trente-quatre maisons disparaissaient sous l'eau, en même temps que le débarcadère du bateau à vapeur qui dessert la gare du. chemin de fer.
L'hôtel de Zurich, qui comprenait quatre étages, fort heureusement inhabité, s'est enfoncé verticalement et presque instantanément, et dans la première quinzaine d'août, on avait pu atteindre encore, par des sondages, la position du faîte de la toiture. Une partie de la route basse qui conduit de la gare à la ville s'est effondrée. L'emplacement des maisons détruites n'était plus marqué que par
un amas de bois flottants provenant des toitures, des planchers, etc. Douze habitants ont été ensevelis dans la vase sous les débris des maisons. On suppose que deux étrangers, qui se disposaient à faire l'ascension du Rigi et dont on n'a plus eu de nouvelles, ont trouvé aussi la