Annales des Mines (1888, série 8, volume 13) [Image 228]

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INFLUENCE DES MOUVEMENTS DU SOL

SUR LES DÉGAGEMENTS DE GRISOU.

vations journalières, faites de six en six heures, dans le retour d'air de la veine Arago exploitée à la fosse n° 3

ment démontré que les variations de la pression barométrique suivent la même marche dans les travaux souterrains qu'au jour, malgré l'interposition d'un ventilateur ; nous avons fait également les mêmes vérifications à la fosse n°3 de Lens, au moyen de trois baromètres placés,. l'un au jour, l'autre au fond du puits (profondeur, 288 mètres), le troisième dans le retour d'air général (niveau de.

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des mines de Lens. Le diagramme (Pl. VII, fig . 1) résume les observations ainsi faites du 15 au 31 décembre 1887

On voit que la courbe représentant les proportions de grisou mesurées à 6 heures du matin a bien la même allure que celle obtenue avec quatre observations par jour (*).

Sur cette dernière on voit que, à certains jours, la proportion de grisou parait augmenter légèrement vers midi, heure du plein abatage ; cependant la quantité de grisou ne paraît pas en rapport avec les quantités de houille abattue, comme on le voit d'après la courbe représentant celles-ci. Il est également facile de s'assurer que les courbes obtenues, en joignant les points correspondant aux observations grisoumétriques de midi, 6 heures du soir et minuit, ne suivent pas l'allure de la courbe com-

plète aussi bien que celle des observations de 6 heures du matin.

Le baromètre a été 2° Observations barométriques. observé tous les jours à 8 heures du matin sur le carreau de la fosse d'Hérin ; les résultats fournis par l'Observatoire météorologique de Douai, distant de 26 kilomètres, étant absolument concordants avec ceux de la fosse d'Hé-

rin, et étant plus complets, nous avons porté sur nos

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mètres); comme le montre le diagramme de la

Pl. VII, fig . 1, les trois courbes représentant les hauteurs

de ces trois baromètres, observés de six en six heures, sont absolument parallèles. Il est donc indifférent de noter les hauteurs barométriques au fond ou au jour, puisqu'il importe d'en étudier, non les valeurs absolues, mais les variations d'un jour à l'autre. 30 Observations sismographiques. L'appareil observé à l'École des maîtres-mineurs de Douai a été déjà décrit dans ces Annales (*); il consiste essentiellement en un pendule de 1m,50 de longueur, suspendu à une tige en fer encastrée dans un mur épais, les oscillations du poids du pendule étant observées avec un microscope : c'est le « tromomètre normal » usité en Italie et construit chez Brassart frères, à Rome. Le microscope porte une échelle micrométrique divisée en dixièmes de millimètres et servant à mesurer l'amplitude des mouvements ; le grossissement de l'objectif du

diagrammes comparatifs les hauteurs barométriques notées à l'Observatoire de Douai (rapportées à 0° et au niveau de la mer). Les expériences de M. Kühler, à Karwin, ont pleine-

microscope étant de dix diamètres, à une oscillation de 1 division correspond un déplacement du poids du pendule de 1 centième de millimètre, soit une déviation angulaire de 1",3. Le mur auquel est suspendu le pendule est un mur de

(*) Nous avons reporté la courbe obtenue en joignant les

complètement abrité contre le soleil et placé au centre

points des observations de 6 heures du matin un peu au-dessous de la courbe complète, pour rendre leur comparaison plus facile à cet effet, nous avons également tracé la courbe moyenne des quatre observations journalières.

refend très ancien, en briques, d'une épaisseur de 0m,60,

V) Annales des mines, 8' série, t. IX, p. 241 (PI. V, fig. 1).