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MÉMOIRE SUR LES SOURCES MINÉRALES
Protégée contre la déperdition de chaleur par une enveloppe en paille tressée recouverte de minent et contre les chocs par une gaine en fonte, cette conduite se trouve simplement enterrée à une petite profondeur dans le sol. Les joints de ces divers éléments restent toutefois à découvert, chacun d'eux étant au-dessous d'un regard couvert d'une pierre de taille, de manière à pouvoir les visiter en tout temps, Cette conduite présente une légère inclinaison jusqu'à un purgeur automatique installé dans un puits perdu au voisinage de la source, pour l'asséchage complet de la vapeur avant son arrivée au cylindre de la machine.
La machine à vapeur adoptée (Pl. IX, fig. 6 et 7) est une machine verticale à traction directe d'une force nominale de quinze chevaux, qui a été construite, ainsi que les pompes, par la société de Châtillon-Commentry, sous la direction de M. de Gouvenain. Elle est à haute pression, sans condensation, à détente variable à la main, système Meyer, à régulateur centrifuge et à deux volants. Son cylindre a un diamètre réel de 0n',32, donc une section utile de 01112,0707, en tenant compte de la place occupée par la tige du piston. La course du piston est de 0,50 et le volume engendré par coup de piston, par suite, de 01113,03535. Les chaudières étant timbrées comme nous l'avons dit
à 6 kilogrammes de pression effective, si l'on suppose que la vapeur arrive avec ce même chiffre de pression absolue dans le cylindre (avec perte de 1 kilogramme de pression par conséquent dans le trajet du générateur à la machine), que l'introduction ait lieu pendant un tiers
de la course et que la contre-pression soit de Pg,25, le travail moteur théorique développé pendant une course simple du piston, soit par seconde, la machine faisant seulement 30 tours à la minute pour éviter tout accident, sera
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DE BOURBON-L'ARCIIAMBAULT.
10.000 x 0'03535 x 6(1 + 2,3026 log3 3
x 3)
6
1.042 kilogrammètres ou 13c1,9.
Ce qui correspond, pour une machine de cette espèce, à environ 7c",5 de force disponible sur l'arbre des volants. Or, le travail des pompes devant être au maximum de 4'11,4 en eau montée, on voit que l'on a compté ainsi sur un rendement d'environ 59 p. 100 de travail utile pour ces appareils, ce qui est très modéré.
La pompe (Pl. IX, fig. 6 et 7) est à double effet du système différentiel et comprend un corps cylindrique en fonte avec chemise intérieure en bronze, surmonté d'un réservoir d'air ; ce corps porte à sa base un système de clapets étagés qui s'ouvrent du dehors en dedans ; 5 l'in-
térieur se meut un piston avec clapets semblables, lié à un plongeur dont la section est la moitié de celle de ce piston. La tige de la pompe descendant, les clapets intérieurs se ferment, ceux du piston se soulèvent et le plongeur refoule un volume d'eau égal au sien. Dans le mouvement ascensionnel, les clapets intérieurs s'ouvrant, le corps de pompe se remplit et le piston à clapets soulève en même temps un volume double de celui du plongeur ; mais la moitié de ce volume reste dans le réservoir d'air pour combler le vide laissé par la remonte du plongeur et la colonne d'ascension ne profite en définitive que de la différence, c'est-à-dire du volume même du plongeur,
qui mesure ainsi la quantité d'eau élevée par chaque oscillation de la machine La course de la pompe est de Son diamètre de Correspondant à une section de
Et le nombre de tours par minute de..
Om,50 Orn,187
0-2,027485 .
.
.
le volume engendré par seconde est donc 0-2,027485 X 0,50 x 2 x 30 60
es,0137
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