Annales des Mines (1888, série 8, volume 13) [Image 260]

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MÉMOIRE SUR LES SOURCES MINÉRALES

DE BOURBON-L'ARCHAMBAULT.

pour un rendement supposé de 0m3,011 au maximum, représentant 80 p. 100 du volume réel, et qui reste, par conséquent, dans les limites admises.

fallu alors, l'établissement de l'État étant fourni d'eau, laisser le niveau remonter pendant une heure, ce qui

0,50 x 2 x 30 La vitesse de la pompe est de 60

Om,50

par seconde, la même bien entendu que celle que nous avons trouvée pour la machine à vapeur. Enfin, la conduite d'ascension ayant 190 millimètres de diamètre ou 0',028353 de section, l'eau y prend une vitesse de 0-3,04I 0,0283

=

Om,39 par seconde seulement.

Cette pompe est directement immergée dans le réservoir de la source et peut aussi bien marcher noyée dans la masse liquide que hors de celle-ci. Mobile suivant la verticale à l'aide d'un mécanisme

particulier, elle peut se fixer à la hauteur qu'on veut

n'avait rien d'impossible. Cependant pour leur permettre de puiser l'eau en tout temps, on a préféré adapter, sur la grande conduite d'ascension d'eau chaude, deux conduites dérivées munies de vannes, conduisant, l'une au vieil établissement de l'État, qui de la sorte peut encore être utilisé, l'autre au puisard des hospices civils. Quand la machine est arrêtée, on peut, en outre, par un jeu de soupapes, utiliser la grande conduite d'ascension d'eau

chaude comme conduite de retour et faire descendre l'eau du bassin supérieur près des bassins réfrigérants jusqu'à ce puisard des hospices. Au corps de pompe est lié un tuyau de refoulement qui

conduit l'eau minérale dans les bassins réfrigérants situés à 27 mètres au-dessus de la source derrière l'établissement. Cette conduite a été établie, non en cuivre

dans le réservoir et même en sortir complètement pour être réparée dans les intervalles de marche ou pour être mise en magasin après la saison. Sa puissance d'élévation est de 13 litres par seconde.

rouge, comme on eût été tenté de le faire pour éviter

Son tuyau d'aspiration plonge, en général, dans le réservoir à 5 mètres de la surface ; ce qui correspond à

hors de ce contact.

un débit de 864 mètres cubes et laisse la crépine à l'abri des sables fins charriés par la source ainsi que des gaz dégagés. On aurait pu la descendre de 0m,70 plus bas

Faute de moyens plus parfaits, on a été forcé de faire la réfrigération de l'eau comme elle s'était toujours faite à Bourbon et comme elle se fait aussi à Néris, dans des bassins à l'air libre. Les bassins réfrigérants ont été placés au sommet du parc appartenant à l'État (à 18 mètres au-dessus de la

jusqu'au fond même du réservoir, mais alors il aurait fallu la munir, comme cela a été fait à Néris, d'un fourreau protecteur, qui aurait eu pour conséquence de faire perdre l'augmentation espérée. Étant donné le débit, le temps nécessaire pour élever les 200 mètres cubes nécessaires à l'établissement est de 5",35. Quant aux hospices civils, on avait d'abord songé

à les laisser s'alimenter par les conduites existantes dont l'orifice était assez haut dans le réservoir. Il eût

l'action corrosive de l'eau, mais en fonte. On a, en effet, remarqué que l'eau minérale, qui ronge les métaux au

contact de l'air, est sensiblement sans action sur eux Bassins réfrigérants.

source) derrière l'établissement et le dominant ; ils sont au nombre de trois, ayant chacun 200 mètres carrés de

superficie et 1 mètre de profondeur, avec un premier réservoir voûté d'une contenance de 50 mètres cubes. L'eau commence par arriver dans ce réservoir, qui est contamment plein, et d'où elle redescend par une con-