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cette partie de la mine qu'on trouva des travaux anciens. Aux épontes de ces filons, le silex a subi une altération notable due probablement à l'influence des eaux acides qui ont amené le cinabre. Il est très blanc et se réduit facilement en une fine farine.
Le plus souvent, le cinabre imprègne des argiles qui remplissent des cavités irrégulières dans les calcaires marneux. À Siele, toutefois, il n'est pas rare de trouver des blocs de cinabre pur ayant plus de 1 mètre Amas.
cube de volume. L'imprégnation des argiles est quelquefois si faible que sur une cassure fraîche on ne distingue rien. Vient-on à écraser et polir la surface de l'argile au moyen d'un coup cristaux de
de pioche, par exemple, on broie les petits cinabre et l'on obtient une teinte générale rouge. L'intensité de cette teinte et le poids des échantillons permettent aux personnes expérimentées d'apprécier avec assez de précision la richesse du minerai. Au point de vue de l'origine du gîte, il est intéressant de noter les faits suivants 1° Les argiles plus ou moins cinabrifères ou même absolument pauvres remplissent des cavités irrégulières dans la roche en place. 2° Ces cavités ont toujours des formes arrondies et, quand on enlève toute l'argile d'une cavité, le calcaire en place ne présente jamais d'angles vifs. 3° Toutes les cavités communiquent entre elles, bien que l'exploitation ne fasse pas toujours découvrir le boyau qui réunit deux cavités. 4° Parfois, et surtout dans les plus grandes cavités, on trouve une brèche formée de calcaire intact et d'argile. 5° Dans certaines parties de l'argile on voit très nette.
ment tout un réseau de petites fissures cinabre.
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DU MONTE AMIATA (TOSCANE).
NOTE SUR LES GÎTES DE MERCURE
remplies de
Outre le cinabre, on a Composition des minerais. trouvé en certains points de la mine de Siele des sous-
sulfures de mercure pouvant être représentés par la formule Hg'S et qu'à cause de leur apparence assez semblable à celle de la suie, on désigne sous le nom de neri (noirs) Ces neri se réduisant très facilement, on a toujours trouvé avec eux un peu de mercure natif. La pyrite de fer est associée au cinabre dans les argiles et les filons en sont généralement exempts. La pyrite est très abondante au Cornacchino. La présence de la pyrite semble devoir expliquer la présence du gypse, car on trouve le gypse surtout là of il y a beaucoup de pyrite. Au Cornacchino, on trouve dans
toute la masse argileuse de beaux cristaux de gypse ayant en moyenne de 4 à 5 centimètres de longueur. Il est possible aussi que le gypse résulte de l'attaque directe des calcaires et des marnes par des eaux filo niennes sulfuriques.
Quant à la calcite, sa présence est due probablement à, un phénomène secondaire, car les eaux d'infiltration en déposent encore aujourd'hui dans toutes les fissures qu'elles traversent.
L'associaAssociation de l'antimoine au mercure. tion de la stibine au cinabre et l'analogie qui existe entre les gîtes de ces deux substances est un fait assez remarquable et plusieurs fois constaté, en Toscane du moins. Ainsi, longtemps après qu'à Selvena del Morone on eut renoncé à trouver du cinabre en quantité exploitable, on continuait des recherches, en se proposant pour but l'exploitation de l'antimoine, que l'on trouve là associé à Une gangue quartzeuse, mais dans des conditions de gise-
ment tout à fait analogues à celles du mercure. Aujourd'hui encore les paysans retirent de Selvena un peu de stibine qu'ils fondent pour en faire une sorte de plomb de Tome XIV, 1888.
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