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PRIX DE REVIENT SUR LES CHEMINS DE FER. 159
1° Les prix de revient de l'unité de trafic, pas plus que les ceefficients d'exploitation de divers réseaux, ne peuvent pas être comparés entre eux directement. Il faut pour chaque réseau déterminer la fréquentation Fa et chercher le prix de revient normal P, correspondant à Fa, soit d'après notre diagramme (fig. 1), soit d'après la formule
P.= 6.125 FR
+ 21,50 (*).
G'est au prix de revient normal ainsi obtenu pour chaque
réseau qu'on doit comparer le prix de revient réel. Le rapport de ces deux prix, que nous appellerons rapport typique, donne la mesure de l'économie plus ou moins grande apportée dans l'ensemble des services d'exploitation. Voici, pour l'exercice 1884, le rapprochement de ces diverses quantités pour les grandes compagnies d'une part, et pour le réseau de l'État d'autre part. EXERCICE 1881
Grandes compagnies
Fréquentation moyenne
Prix normaux du millier d'unités de trafic ici. id. Prix réels Rapports typiques Coefficients d'exploitation
71'2
30, 0 0,98 0,53
État 25'2
45',80 38',95
085
0,80
En considérant les rapports typiques, on voit que, (*) Cette formule donne le résultat moyen des exercices 1882 et 1883 pour la France entière. L'exploitation, pendant ces deux années, s'est faite dans des conditions normales, c'est pour ce motif que nous choisissons la courbe répondant à notre formule comme courbe typique, comme terme de comparaison, Pendant les années qui ont suivi, de grandes réductions ont été opérées. li n'est pas certain que quelques-unes de ces réductions n'aient été réalisées aux dépens de l'entretien normal. Des réductions de cette nature seraient en réalité un prélèvement sur le compte capital et ne pourraient être considérées
comme des économies. Il est du reste tout naturel que les années de crise mangent les réserves des années d'abondance : il en a été ainsi bien avant l'existence des chemins de fer.