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COMMISSION DES SUBSTANCES EXPLOSIVES.
EMPLOI DES EXPLOSIFS EN PRÉSENCE DU GRISOU. 253
bes) s'approche aussi beaucoup de la détonation com-
11, - P
POIDS
POIDS de la du fulmin. observé déduit en cartouche de l'amorce m. d'eau pour 100er
théorip pour Kr,
gr.
Dynamite à 75 p. 100
50
1,5
0,83
97,0
912
50
1,5
0,72
88,0
101,0
Coton de mine (à 193")
50
1,5
1,48
172,0
103.0
Dyn.-gomme (de Paulilles) .
40 50
1,5 1,5
0,56 0,69
80,2 80,6
50
1,5
29,2 32,7
Id.
3,0
0,25 0,28 0,31
id. id.
1,5 id. id. Id.
0,415 0,52 0,60 0,61
51,0 60,8 70,0 54,7
82 dissoc, de C9
1,5
0,70
82,0
81 dissoc. de
41
17,5 48,0 50,0
Coton de guerre (titrant 205"). .
.
Bellite
Poudre pyr. du Moulin-Blanc .
.
.
65
58P coton, 42P azotate de bar.
.
.
20 de coton h 173", 80 azotate amm. 25 id. 75 id. Id. 65 id. 60 id. 40 id. 80 id. 20 id. 30 id. 10 id.
20P dynamite, 80P azotate amm.
. .
67P
id.
33r alun d'amm.
501'
id.
60P
id. id.
50P chlorhydr. d'amm. 40P id. 33P id.
671
.
.
Id. id.
1,5 3,0 1,5
30
Id.
id.
63
Id.
Id. id.
50
.
50 50
50
43 35
153,0
plète dans les mêmes conditions. Pour le coton-poudre de mine, ainsi que pour certains mélanges, pauvres en azotate, de coton à 173 et d'azotate d'ammoniaque et pour les mélanges de dynamite et
de chlorhydrate d'ammoniaque, la quantité de chaleur dégagée par la détonation est supérieure à la quantité de chaleur théorique.
Dans la plupart des autres explosifs, la quantité de 100,2
39,8
chaleur dégagée par la détonation est au contraire inférieure à la quantité théorique ; on doit en conclure que ces explosifs ne détonent que fort imparfaitement à l'air libre.
Cette détonation incomplète est sans doute due à ce 80,0 91,0
102,0
68,1
96,0 82,0
94
123,0 183,0
1,5
0,225
26,4
50,0
1,5
0,445
52,0
53,01!)
1,5 1,5 1,5
0,42 0,44 0,53
49,2
10,0 R.
51,5 62,0
35,0
76,0
49,0
Calculé en admettant 175 binitrobenzine, 825 azotate d'ammoniaque. Quantité de chaleur calculée en admettant la combustion complète de la nitroglycérine elle déshydratation de l'alun. 3) Ces quantités de chaleur sont calculées en admettant la décomposition du chlerhye Cl 11 +Az+ E3 et la combustion complète de la nitroglycérine.
que les réactions prévues par la théorie, et qui se produisent réellement en vase clos, comme nous le constate-
rons plus loin, n'ont pas le temps de se produire à l'air libre, dans le temps infiniment court pendant lequel les gaz sont maintenus au contact. Non seulement les réactions sont très incomplètes , mais il peut se faire des réactions toutes différentes de celles qui étaient prévues. Berthelot a beaucoup insisté sur cette variation possible dans la nature des décompositions et des réactions, pour l'azotate d'ammoniaque particulièrement. On conçoit d'ailleurs que le phénomène doit être bien plus accusé encore pour les explosifs binaires, dans lesquels on suppose : 1° que la détonation d'une des deux
substances entraîne celle de l'autre, et 2° que les gaz produits par ces deux détonations simultanées réagissent les uns
Ce tableau montre que la dynamite détone à peu près complètement à l'air libre, comme nous l'avons déjà dit plus haut. Le coton-poudre de guerre (titrant 205 centimètres 0U
sur les autres. Ces deux hypothèses peuvent
manquer à la fois, ou la première peut se réaliser sans la seconde.
Le premier cas doit être celui des mélanges de dyna-; mite et de chlorhydrate d'ammoniaque, qui développent une quantité de chaleur peu inférieure à celle que donne-