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POUR L'EXTRACTION DU SEL.
ÉTUDE SUR LES APPAREILS PICCARD
407,
Le tube vertical de l'extracteur débouche Extracteur. dans le vaporisateur à une distance du fond voisin quia beaucoup varié dans les différents appareils ; à Saliesdu-Salat, elle est égale à lm,50. Les deux vannes sont
chaudière verticale tubulée dans laquelle la surface de chauffe est formée par des tubes à l'intérieur desquels circule le liquide pendant que la vapeur comprimée vient autour. Les tubes, au nombre de 600, ont 11'1,60 de longueur et 51",5 de diamètre; la surface de chauffe est donc de 150 mètres carrés. Primitivement, dans l'appareil de Bex, elle n'était que de 108 mètres carrés, mais on reconnut que c'était insuffisant. Le dépôt de gypse et de sel qui se forme dans l'intérieur des tubes est enlevé mécaniquement, à la. fin de chaque campagne, au moyen de mèches en acier. Nous
séparées l'une de l'autre par un intervalle de 1 mètre
verrons plus loin le détail de cette opération.
dans lequel on peut laisser s'accumuler environ 100 kilo.
Le calorifère, fait en tôle de 7 millimètres, a 2 mètres de diamètre et 3 mètres de hauteur ; il est placé un peu en contre-bas du vaporisateur. La saumure, qui le remplit presque, entre par le tuyau P (fig 3, Pl. VII) et sort par le tuyau S. Ces deux tuyaux débouchent à la partie supérieure du calorifère et il n'y a aucune cloison qui force le liquide à circuler par les tubes. Il est alors évident qu'une grande partie de la saumure passe directe-
forme lenticulaire dont le fond serait constitué par un cône à axe vertical plus ou moins aplati. Le sel déposé sur ce fond serait toujours poussé vers le bas par des racloirs tournant autour de l'axe. Cependant des essais
faits avec ce système n'ont pas réussi parce qu'il se formait des croûtes de gypse qui amenaient la rupture des racloirs.
grammes de sel. Une glace permet de voir à tout instant la quantité qui y est recueillie. Lorsque le fonctionne« ment des vannes est arrêté par des croûtes de sel qui s'y sont déposées, on peut les dissoudre au moyen d'un courant d'eau pure qu'on fait arriver sous les vannes par de petits tuyaux disposés pour cela. La poche, après avoir été remplie de sel, est retirée à l'aide d'une cordelette qui s'enroule sur un petit treuil. Le sel extrait entraîne avec lui un poids d'eau presque égal au sien. Le niveau de l'eau dans la branche inclinée de l'extracteur baisserait donc rapidement si les fuites
.
ment du tuyau P au tuyau S sans être chauffée autrement que par son mélange avec celle qui monte des tubes, et on voit que cette disposition présente les inconvénients suivants
Il faut
I° La saumure, se mouvant difficilement dans les tu-
d'ailleurs que ce niveau soit inférieur d'environ 2 mètres
bes, le coefficient de convection est faible : il ne dépasse pas 8 calories par mètre carré, minute et degré, alors qu'une petite vitesse de circulation forcée permettrait de doubler ou tripler ce chiffre.
par les vannes ne le rétablissaient à mesure.
à celui de la saumure dans le vaporisateur pour que la colonne liquide fasse équilibre à l'excès de pression l'atmosphère sur celle qui règne à la partie supérieure du vaporisateur. de
Calorifère.
Dans les premiers appareils, le calorifère
était constitué par une chaudière rectangulaire
renfeu
mant des plaques verticales parallèles. Pour le nettoyage.
il fallait retirer ces plaques et gratter à la main le dépôt de schlot. A Salies, M. Piccard a préféré employer une
2° La température de la vapeur saturée dans le condenseur n'est que de 8 à 10 degrés plus élevée que celle de la saumure qui sort du calorifère par le tuyau S. Et Pourtant cette chute n'est pas entièrement utilisée peur la transmission de la chaleur, puisque, dans les tubes chauffeurs, la température de l'eau i'salée est plus élevée