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EXPÉRIENCES A PROPOS DE LA SOUPAPE
Il a été créé un grand Autres soupapes à gorge. nombre de soupapes à gorge. Le type Richardson, où le profil de la gorge portée par la soupape est variable au moyen d'un anneau extérieur fileté, paraît très usité en Amérique ; il faut encore y citer le type Aschcroft. On trouvera dans un ouvrage de M. G. Richard (La locomotive et son outillage, p. 274 et suiv.), l'indication et le croquis d'un certain nombre de soupapes procédant du même principe, notamment des soupapes Hartmann, Attock, Pason, Godron, etc. Soupape Adams.
Dans cette énumération, la sou-
pape Adams mérite une place à part. Elle a reçu en France d'importantes applications. On sait qu'elle se trouve décrite, et que le caractère de son fonctionnement est mis en lumière avec une entière netteté, dans le mémoire que M. -Vicaire lui a consacré au tome XIX de la 7° série des Annales des mines (*)
Soupape Lethuillier et Pinel.
Dans les appareils qui viennent d'être mentionnés, l'action de la vapeur sur la zone additionnelle commence dès qu'il y a de la vapeur s'échappant, c'est-à-dire aussitôt que la soupape se lève, et elle correspond à une augmentation de la surface du clapet qui ne disparait que lorsque la fermeture est com-
plète; d'où tendance à de la brusquerie dans la levée et à un retard dans la fermeture. Ce retard, favorisé par les résistances passives, peut en certains cas être considérable. MM. Lethuillier et Pinel disposent la surface sur laquelle l'impulsion doit s'exercer, au-dessus du clapet B, en b (P. IV, fig. 1); la vapeur qui s'écoule est réfléchie sur cette surface ô par la gorge c que présente le siège de la soupape ; mais elle ne l'est, d'une manière (*) Pages 92 et suiv.
DE SURET É DE M. DULAC.
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efficace, que lorsque la levée du clapet n'est pas inférieure à une certaine limite. Dès lors, l'allure du fonctionnement de cette soupape est la suivante, d'après des observations faites sur un générateur à bouilleurs de 34'3,50 de surface de chauffe, Im2,50 de surface de grille,
dont la vapeur avait pour unique issue une soupape Lethuillier et Pinel de 36 millimètres de diamètre. A partir du moment où la pression atteignait la valeur de 7kg,500 environ pour laquelle la soupape était chargée, elle commençait à se lever progressivement de quelques dixièmes de millimètre; puis l'action de la vapeur réfléchie sur la surface b se faisait sentir avec une force prépondérante et la soupape s'enlevait vivement jusqu'à une levée de 7 millimètres à 7mm,3 Elle se fixait quelques instants dans cette position ; mais, comme avec cette levée le débit excédait la vaporisation de la chaudière, elle ne tardait pas à retomber, d'un mouvement un peu graduel au début, vif à la fin.
La période progressive du début de la levée recommençait soit aussitôt après, soit au bout d'un certain intervalle, et était elle - même plus ou moins courte ou allongée, suivant l'allure du feu ; de sorte que les périodes
vives du jeu de l'appareil constituaient une série de bouffées, durant chacune moins d'une minute, et plus ou moins rapprochées suivant que la vaporisation était plus ou moins active. La pression dans la chaudière subissait au cours de ce
jeu périodique une suite d'oscillations dont l'amplitude était environ de Okg,350 à 0kg,550 dans les conditions où les observations avaient lieu. Il est bon de noter que cette amplitude, lorsque sa va-
leur est aussi faible, est fonction non seulement de la perfection théorique de l'appareil, mais des frottements variables avec son état d'entretien, son âge, etc. ; de que ces chiffres d'écart n'ont pas la valeur d'une Tome XVI, 1889.
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